L'Ingénu

À propos

" On m'a toujours appelé l'Ingénu, parce que je dis toujours naïvement ce que je pense, comme je fais tout ce que je veux. " Venu du lointain Canada, débarque un jour sur nos côtes un jeune homme à l'humeur vagabonde, un " Huron à l'air martial et doux ". On s'émerveille de son bon sens et de son honnêteté, on le reconnaît bas-breton par miracle, on le convertit, on le baptise. Les malentendus ne font que commencer.
En France, tout surprend ce prétendu sauvage. Nos usages, nos moeurs, nos idées, tout ce qui nous est le plus familier l'ébahit. À Versailles, à la Bastille, face aux Jésuites ou auprès de sa fiancée, sa raison et son courage seront mis à rude épreuve.
Pour nous révéler nos ridicules et nos vices, dénoncer l'obscurantisme et l'oppression. Voltaire adopte le point de vue d'un témoin naïf et sagace. D'où ce perpétuel humour, ce style enchanteur et éclatant de gaieté.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Voltaire

  • Éditeur

    12-21

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    25/10/2012

  • Collection

    Hors collection

  • EAN

    9782266225410

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    94 Pages

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  • Poids

    3 930 Ko

  • Diffuseur

    Editis-Interforum

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Version ePub

    2.0.1

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Voltaire

1694-1778. Dernier enfant d'un riche notaire, Voltaire fait ses études chez les Jésuites et fréquente la haute société libertine. A la suite d'une altercation avec le Chevalier de Rohan, il s'exile en Angleterre où il découvre la philosophie de Locke (1726-1729). Il partage ensuite la vie de Mme du Châtelet, puis rentre à Paris où il mène une carrière de courtisan avant de tomber en disgrâce. De 1750 à 1753, il voyage à la cour de Berlin et se brouille avec Frédéric II. Enfin, en 1760, il s'installe à Ferney, sur la frontière franco-helvétique et en compagnie de Mme Denis, il règne sur un millier d'âmes, se fait agriculteur, architecte, fabricant de montres et de bas de soie. En 1778, il revient à Paris: le peuple de la capitale l'accueille avec un tel enthousiasme que certains historiens voient dans cette journée du 30 mars la première des "journées révolutionnaires".
On le croyait dramaturge; de nos jours, son théâtre est oublié mais il nous reste 1500 lettres, un Dictionnaire philosophique et une trentaine de contes. Il nous reste son intelligence, son ironie, sa rosserie, sa générosité et sa fantaisie. Maître de l'humanisme, il a collaboré à l'oeuvre de civilisation par sa lutte contre toutes les oppressions, au nom du bien-être, de la justice et de la libre pensée.

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