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Deborah Levy
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La position de la cuillère et autres bonheurs impertinents
Deborah Levy
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 12 Mai 2023
- 9782364686885
Et si Deborah Levy nous ouvrait les portes de sa bibliothèque personnelle ? Si elle nous emmenait à la découverte des artistes qui l'inspirent et la secouent ? Et si, en passant, elle nous livrait une anecdote savoureuse impliquant les petites cuillères, son voisin de palier et Nietzsche ? Tour à tour jeune femme aux yeux noircis de khôl, ses fidèles creepers aux pieds pour arpenter le Londres underground des années 1970, déjà fascinée par Colette et Simone de Beauvoir, amante féministe relisant Marguerite Duras et Sigmund Freud et Violette Leduc et Roland Barthes, voyante lorsqu'il s'agit de scruter l'âme des artistes qui l'obsèdent - Édouard Manet, Lee Miller, Francesca Woodman -, à l'affût du monde sous toutes ses coutures - technologie, pandémie, gastronomie... - Deborah Levy nous livre au fil de ces textes réjouissants, rassemblés ici pour la toute première fois, un véritable traité de l'indiscipline et une plongée revigorante dans son intimité loufoque et érudite.
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Nous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d'un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous
emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d'une maison et les fantômes qui la hantent.
Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l'histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété.
Par l'inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d'une femme.
Pour être romancière, une femme a besoin d'une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l'étude d'une demeure pour soi.
Avec État des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger 2020, Deborah Levy clôt son projet d'"autobiographie en mouvement', ou comment écrire sa vie sans mode d'emploi. -
Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à soi.
Ce livre éblouissant d'intelligence et de clarté, d'esprit et d'humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d'une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? La liberté n'est jamais gratuite et quiconque a dû se battre pour être libre en connaît le coût. Marguerite Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience. -
Ce que je ne veux pas savoir
Deborah Levy
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 20 Août 2020
- 9782364684515
Deborah Levy revient sur sa vie. Elle fuit à Majorque pour réfléchir et se retrouver, et pense à l'Afrique du Sud, ce pays qu'elle a quitté, à son enfance, à l'apartheid, à son père - militant de l'ANC emprisonné -, aux oiseaux en cage, et à l'Angleterre, son pays d'adoption. À cette adolescente qu'elle fut, griffonnant son exil sur des serviettes en papier. Telle la marquise Cabrera se délectant du "chocolat magique', elle est devenue écrivaine en lisant Marguerite Duras et Virginia Woolf. En flirtant, sensuelle, avec les mots, qui nous conduisent parfois dans des lieux qu'on ne veut pas revoir. Ce dessin toujours inédit que forme le chemin d'une existence.
Ce que je ne veux pas savoir est une oeuvre littéraire d'une clarté éblouissante et d'un profond secours. Avec esprit et calme, Deborah Levy revient sur ce territoire qu'il faut conquérir pour écrire. Un livre talisman sur la féminité, la dépression, et la littérature comme une opération à coeur ouvert. -
À vingt-cinq ans, Sofia travaille comme serveuse en attendant de finir peut-être, un jour, sa thèse. Elle semble avoir mis sa vie entre parenthèses pour s'occuper de sa mère, Rose, qui souffre d'une mystérieuse maladie des os.
Toutes deux quittent Londres pour la côte andalouse, où Rose est prise en charge au sein de la luxueuse clinique du très controversé docteur Gómez, un médecin aux méthodes et aux motivations douteuses, mais qui apparaît comme son ultime chance de guérir.
Enivrées par la chaleur épaisse et la séduction des corps sur la plage envahie de méduses, les deux femmes voient leur relation imploser quand Sofia rencontre Ingrid Bauer, une jeune allemande qui réveille son désir et sa quête d'identité.
À travers les figures opposées de la mère et de la fille, Deborah Levy déploie un roman initiatique aux allures d'éducation sentimentale à la Sagan, une ode sensuelle et intemporelle à la puissance féminine.
"J'enquête sur les symptômes de ma mère depuis aussi loin que je m'en souvienne. Si je me considère comme une détective accidentelle mue par un désir de justice, cela fait-il de sa maladie un crime non résolu ? Si oui, qui est le coupable et qui est la victime ? -
En arrivant avec sa famille et un couple d'amis dans une villa sur les hauteurs de Nice, Joe Jacobs découvre un corps dans la piscine. Bien vivant. La créature s'appelle Kitty Finch : elle se dit botaniste, elle porte du vernis à ongles vert, et c'est toute nue qu'elle se présente à eux, plongeant au coeur des vacances de Joe et des siens. Pourquoi est-elle ici ? Que veut-elle?
Huis clos envoûtant, Sous l'eau prouve une fois encore que même les secrets les mieux gardés finissent par remonter à la surface. -
Un roman d'une grande efficacité narrative, qui mêle avec brio, sur fond d'évocations de souvenirs d'enfance et de guerre, le motif romanesque des retrouvailles amoureuses et celui de l'usurpation (involontaire) d'identité. Madeleine retrouve soixante ans après son premier fiancé qu'elle croyait mort à la guerre d'Indochine, mais il s'avère que le vieux René qu'elle serre dans ses bras est un autre... Un traitement très fin et subtil du malentendu tragique entre des êtres qui étaient voués à s'aimer et que la vie a destiné à se perdre.
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Sur la terre des vivants
Déborah Lévy-Bertherat
- Éditions Rivages
- Littérature française
- 12 Avril 2023
- 9782743659523
À Hambourg, en 1903, Irma Levy vient au monde à l'Altenhaus, un asile de vieillards qui est aussi la porte d'entrée du cimetière juif. Dernière-née du couple qui tient l'hospice, elle y grandit entre une mère vouée au soin des anciens, un père chargé des funérailles et des pensionnaires plus ou moins excentriques. Adolescente à l'humour insolent et à l'esprit frondeur, elle se démarque de ses soeurs en refusant de suivre la voie que la tradition assigne aux filles. La tourmente de l'Histoire bouscule la famille, qui se disperse par le monde. Irma, restée en Allemagne, suivra sa mère au camp de Theresienstadt. Elle y travaillera comme infirmière et en reviendra miraculeusement vivante. Cette épreuve l'aura-t-elle enfin assagie ?
Dans ce texte vibrant où le romanesque se mêle au conte, Déborah Lévy-Bertherat redonne chair aux disparus, et pose avec pudeur la question de l'héritage familial et historique.
Deborah Levy-Bertherat est l'autrice de trois romans publiés chez Rivages (Les Voyages de Daniel Ascher, 2013 ; Les fiancés, 2015 et Le châle de Marie Curie, 2017). -
Les voyages de Daniel Ascher
Déborah Lévy-Bertherat
- Éditions Rivages
- Littérature Rivages
- 30 Janvier 2014
- 9782743626624
Une année particulière commence pour Hélène quand elle s'installe à Paris pour étudier l'archéologie. Elle est logée par son grand-oncle Daniel, un vieux globe-trotter excentrique qu'elle n'apprécie guère.
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Le châle de Marie Curie
Déborah Lévy-Bertherat
- Éditions Rivages
- Littérature Rivages
- 3 Mai 2017
- 9782743640316
Deux femmes partagent, le temps d'une nuit, une chambre d'hôpital. L'une est kabyle et musulmane, l'autre française et juive : tout les sépare sauf leurs cancers, qui sont les mêmes. Au cours de la nuit, par les paroles et les silences, le passage des soignants et des proches, elles vont se découvrir, se rencontrer. Leurs histoires se tissent, leurs fantômes se croisent, comme celui de Marie Curie, qui hante l'hôpital. Est-on assez nu dans la maladie, assez dépouillé de tous ses masques, pour atteindre, au fond de soi-même et de l'autre, un noyau commun d'humanité ?