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Emmanuel Bove
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Victor Bâton vit seul, dans une chambre de bonne miteuse, avec pour unique revenu une pension d'invalidité. Traîne-savates, il erre chaque jour dans Paris dans l'espoir de faire de nouvelles rencontres. La ville le renvoie à son extrême solitude, et agit en même temps comme une ouate protectrice. Mais chaque tentative de lier une relation est un échec. Et pour cause. Obnubilé par sa quête impatiente d'amitié, il fausse tout rapport, et projette sur ceux qu'il croise sa propre mesquinerie.
Dans un style faussement simple, avec un « sens du détail touchant » selon Beckett, Emmanuel Bove dessine le portrait de cet antihéros agaçant autant que fascinant, et dépeint par touches, d'une précision extrême, la misère solitaire, le quotidien, l'absurdité de la condition humaine. D'une grande modernité à sa parution en 1924, ce texte, très salué à l'époque, a influencé beaucoup de nos contemporains.
L'expérience de la lecture de Bove est unique. Pierre Michon.
L'une des plus belles réussites littéraires du xxe siècle, et toujours aussi actuel. France 3.
Postface de François-Henri Désérable. -
Louise Assolant est une jeune femme de dix-sept ans déterminée à trouver l'amour. Elle souffre du manque de soutien et d'affection de sa famille. Les parents considèrent que leur fille est une source d'ennuis, rien de plus. Acculée par la solitude et la tristesse, Louise décide de quitter cet environnement destructeur. Sa fugue provoque l'émoi et certains de ses proches partent à sa recherche. Aucun des ressorts psychologiques à l'oeuvre dans cette fuite éperdue vers le bonheur n'échappe à Emmanuel Bove.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« Emmanuel Bove est l'un des grands écrivains du siècle. » - L'Express -
Armand, jeune homme oisif, mène une vie confortable, entretenu par sa maîtresse. Un jour, dans la rue, il rencontre Lucien, un ancien compagnon de misère dont le dénuement le ramène vers un passé qu'il croyait révolu. Entre l'orgueil du parvenu, la pitié pour son camarade et l'étrange nostalgie qu'il éprouve pour sa vie de bohème, un abîme s'ouvre devant Armand... Au risque de tout perdre.
Récit de la solitude urbaine et de l'ironie existentielle, marqué par un style aussi dépouillé que précis, Armand (1927) est le deuxième roman d'Emmanuel Bove, auteur d'une oeuvre dont la finesse psychologique et le sens du détail ont été salués par les plus grands, de Rilke à Beckett. -
Sous l'Occupation et le régime de Vichy, voici la tragédie d'un homme quelconque aux prises avec l'absurdité d'un pouvoir sans visage, qui frappe dans l'ombre faute d'être capable d'aller jusqu'au bout de sa logique totalitaire. Le drame de Bridet, gaulliste et résistant, est de ne pouvoir se battre à découvert contre un adversaire qui se dérobe. La souricière se met inexorablement en place autour de ce héros négatif dont on ne saura jamais les véritables mobiles.
Mais qui est donc ce Bridet ? Un pauvre type, un retors subtil, un lâche obnubilé par sa peur, un orfèvre dans l'art du double jeu ? L'écriture dépouillée de l'auteur donne plus de force à l'horreur de cette guerre civile larvée et impitoyable. Un réalisme terrible, un décor vide quasi irréel, une minutie de détails concrets, une conspiration silencieuse qui accable les personnages. Un roman kafkaïen, une nasse qui se referme inexorablement dans la nuit et le brouillard de ces héros, de ces victimes et bourreaux, dans un paysage sans mémoire. Un roman noir, angoissant, qui laisse des traces. -
L’histoire est simple comme son titre : Victor Bâton est à la recherche de ses amis. De ceux qui pourraient le devenir tout du moins, car il enchaîne les rencontres, éperdument, et sans succès. Sont-ce pour autant des échecs ? Car Bâton n’est pas un héros : c’est un homme, seul, vivant dans la précarité autant que dans l’oisiveté. Il persiste pourtant en lui une force qui ne cesse d’irradier, à l’image de l’œuvre d’Emmanuel Bove dont la postérité court secrètement jusqu’à nous tant son ultra moderne solitude garde un siècle plus tard toute sa vivacité.
La preuve en est que tout le travail d’Éric Chauvier, anthropologue et écrivain, est habité de part à part par la discipline existentielle de Mes Amis. Il lui rend ainsi hommage dans un texte où il fait miroiter par un puissant jeu de réécriture la puissance politique intacte d’une vie qui vaut d’être vécue à condition de ne pas trouver sa place. Une vie où il ne saurait être question de projet et de victoire, mais bien plus des aptitudes que nous déployons pour nous ajuster à nos contemporains.
« L’œuvre de Bove se garde de toute grandiloquence et se tient éloignée de tout ce qui constitue le grand genre littéraire. C’est comme si elle avançait de détail en détail et que le lecteur se retrouvait en définitive piégé, comme si son propre portrait se dessinait à travers ce qui ne semblait que de simples coups de crayon dont il n’imaginait pas que, à les rassembler, ils aboutiraient à quelque chose de si ressemblant. C’est comme si, à cause de ou malgré son humour, l’œuvre de Bove finissait par faire peur, à frapper si juste. » Libération -
Cet ebook bénéficie d'une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
Ce magnifique roman d'Emmanuel Bove nous plonge en plein huis clos conjugal. Louis Grandville, jaloux maladif et manipulateur, nous décrit, jour après jour dans son journal intime, la lente mais certaine destruction de son couple. De gestes anodins en scènes de jalousie mémorables, vous assisterez à la belle mélodie quasi proustienne d'un couple qui désespérément se délite sous vos yeux. -
Une oeuvre très représentative de l'univers romanesque d'Emmanuel Bove, adaptée au cinéma avec Jean-Pierre Darroussin. Son anti-héros décide de quitter famille, amis, situation et richesse pour chercher la liberté dans la solitude et l'exil intérieur. Pris dans une spirale kafkaïenne, il exprime la question fondamentale de la maîtrise ou de la fatalité de notre destinée.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Né dans un milieu très modeste, le jeune homme décide très tôt de ne vivre que de sa plume. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« Bove avait le génie de parler de soi sans parler de lui. » - Pierre Assouline, Le Magazine littéraire
« L'expérience de la lecture de Bove est unique. » - Pierre Michon, Le Monde -
Ce célibataire mondain plutôt aisé passe sa retraite à Nice. S'ennuyant quelque peu et estimant que le temps est venu de choisir enfin une épouse, il rencontre et courtise plusieurs femmes. Mais, hésitant et fuyant toute relation profonde, car tout à fait incapable d'aimer, il se limite égoïstement à de vains et hypocrites jeux de séduction. «Personne n'est fait pour se comprendre», en conclut-il.
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EMMANUEL BOVE (1898-1945)
En 1928, Bove publia sept livres, dont Coeurs et visages. C'est assurément le moins désespéré de tous, puisque ce roman raconte, comme en un long travelling, le banquet célébrant la nomination de l'industriel André Poitou dans l'ordre de la Légion d'honneur. Le voici qui entre à la brasserie Gallia, y retrouve sa famille, ses amis. Le dîner va commencer, les conversations s'animer, les visages se détendre
Comme la Corde d'Hitchcock, ce brillant exercice de style paraît n'être composé que d'un seul plan, ininterrompu au cours de ses deux cents pages. -
Bécon-les-Bruyères ; le retour de l'enfant
Emmanuel Bove
- Gallimard
- Folio 2 euros
- 4 Mai 2017
- 9782072723049
Dans ces textes courts - topographie d'une ville crépusculaire et récit d'un retour manqué -, Emmanuel Bove décrit, en pointilliste, l'aura de deux lieux finalement laissés derrière soi...
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Bove Emmanuel - Un Homme qui savait : Maurice Lesca aura bientôt 60 ans. Il partage avec sa soeur Emily un petit appartement rue de Rivoli. Il était médecin, mais ne pratique plus. Pas vraiment pauvre, ni vraiment riche, son comportement étonne. Est-il malade ou simplement malheureux ? Est-ce un escroc ou un manipulateur ? En apparence, il mène une vie monotone et sans surprise, mais quand il est avec Madame Maze, une libraire divorcée, quel jeu joue-t-il vraiment ? Et avec sa soeur Emily, pourquoi passe-t-il d'une méchanceté jubilatoire à la douceur la plus affable? Bove esquisse des pistes pour aussitôt les laisser de côté. Maurice Lesca est un anti-héros qui vit à côté de sa propre vie.
Écrit en 1942, lorsque Emmanuel Bove était en Algérie, faute d'avoir pu rejoindre Londres, ce livre implacable reflète les troubles et l'inquiétude de ces années-là.
Écrivain prolixe, révélé par Colette, Emmanuel Bove a connu le succès de son vivant, avant de tomber dans l'oubli, et d'être redécouvert par Peter Handke dans les années 1980. Il est né en 1898 à Paris, mais a fait une partie de ses études au Collège Calvin à Genève, puis a vécu à Vienne et à nouveau à Paris, où il est mort en 1945. -
À l'automne 1926, Emmanuel Bove est un jeune écrivain en vogue et la critique le compare déjà à Marcel Proust. Son éditeur lui passe commande d'un récit de voyage pour sa collection "Portraits de France". Alors que François Mauriac se penche sur Bordeaux, Edmond Jaloux sur Marseille et Paul Morand sur Toulon, Emmanuel Bove décide pour sa part de s'installer pendant un hiver dans une petite ville de la banlieue parisienne qui "existe à peine", Bécon-les-Bruyères. Là, il observe minutieusement son nouvel habitat et décrit sur une centaine de pages - non sans une certaine ironie et beaucoup de poésie - le moindre détail de la vie de Bécon-les-Bruyères, à commencer par sa gare qui dessert jusqu'à Courbevoie et Asnières. Il ne voyagera pas plus loin, mais son récit composé d'une suite d'instantanés du désenchantement et de la banalité quotidienne deviendra un petit chef-d'oeuvre d'un nouveau genre littéraire, la fiction documentaire, en même temps qu'un archétype de tous les récits de no man's land. Ici une boîte aux lettres abandonnée, là un kiosque à journaux fermé ou une tombe d'un cimetière de chiens. Peter Handke (Prix Nobel de littérature 2019) ne s'y trompera pas, affirmant: "Bécon-les-Bruyères est pour moi le plus grand de tous les textes de Bove. Un texte qu'on doit absolument lire. Il décrit une banlieue mythique et, en même temps, son écriture est absolument modeste. C'est la banlieue absolue".
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Ce roman inédit, terminé en juin 1939 et hanté par la guerre en marche, comme la plus autobiographique des oeuvres de son auteur :
« J'ai quarante et un ans. Que vais-je faire ? L'impossibilité de répondre à cette question ne m'abat pas. Je sens qu'un événement va se produire », écrit-il à l'extrême fin de ce livre d'une vie, relation pathétique de ce qui aurait pu être.
En 1924, parrainé par Colette, Rilke et Max Jacob, Emmanuel Bove (1898-1945) connaît le succès avec Mes amis. Mobilisé comme travailleur en 1940, il refuse toute publication durant l'Occupation. En 1942, il parvient à rejoindre Alger, où il écrit ses trois derniers romans : Le Piège, Départ dans la nuit et Non-lieu. Ses plus grands succès sont Mes amis (Ferenczi, 1924 ; L'Arbre vengeur, 2015), Le Beau-fils (Grasset, 1934 ; Le Castor Astral, 2016) ou encore Le Pressentiment (Gallimard, 1935 ; Le Castor Astral, 2006) -
Louise et son fils, Nicolas, arrivent à Paris souhaitant renouer avec leur famille. Mais ce dernier n'arrive pas à trouver de travail et sa mère dépense le peu d'argent qu'il leur reste. Face à leur détresse, Thérèse Cocquerel, la soeur de Louise, décide de les héberger pendant quelques mois. Très vite, les hôtes insinuent à Louise et Nicolas qu'ils doivent maintenant payer le service qu'il leur a été rendu.
Bove révèle encore une fois qu'un vice en entraîne un autre, que la misère attire rarement la bienfaisance des gens. Ce roman nous plonge dans l'enfer d'une famille dans le besoin, ne pouvant se départir d'habitudes bourgeoises, et éviter les travers de la société.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Emmanuel Bove est l'un des grands écrivains du siècle. » - L'Express
« Le sublime, chez Bove, se fonde dans l'insupportable. » - Le Magazine littéraire -
Arnold, archétype du héros bovien, vit dans une chambre obscure d'un petit hôtel de Montmartre. En pleine crise de désespoir, il est en proie à de vives angoisses... Il s'offre alors l'un des plus grands moments de bravoure de sa vie, et de l'oeuvre littéraire d'Emmanuel Bove : la saisissante description de son suicide, qu'Arnold pense pouvoir contrôler.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Né dans un milieu très modeste, le jeune homme décide très tôt de ne vivre que de sa plume. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« L'expérience de la lecture de Bove est unique. » - Pierre Michon, Le Monde
« C'est comme si, à cause de ou malgré son humour, l'oeuvre de Bove finissait par faire peur, à frapper si juste. » - Mathieu Lindon, Libération -
Pierre Neuhart est un homme d'âge mûr promis à une fin de carrière aussi brillante que paisible. Parmi la bohème parisienne des années 1920, il rencontre Eliane, une jeune fille de dix-sept ans frivole et versatile. L'amour absolu qu'il éprouve bientôt pour cette libertine va bouleverser son existence. Dans ce récit sobre et tragique, le drame de l'illusion amoureuse et de l'incompréhension fondamentale entre les êtres est traité avec un sens stupéfiant de l'observation. Doué d'un art consommé de la suggestion et d'un sens stupéfiant de l'observation, Emmanuel Bove dissèque les étapes cruelles d'une relation passionnée.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« Bove, c'est l'art du subjectif, de la pensée souterraine, qui fait que toute relation est foncièrement caractérisée par le malentendu. » - France culture
« Emmanuel Bove est l'un des grands écrivains du siècle. » - L'Express -
Dinah, petite fille fragile et atteinte de tuberculose, doit partir en Suisse où l'air frais de la montagne pourrait la sauver. Sa mère, madame Auriol, veuve et sans ressources se retrouve contrainte de demander de l'argent à son voisin, Jean Michelez. Ce petit bourgeois rongé par l'amertume et la rancoeur, après plusieurs déceptions familiales et amicales, va finalement être ému face à la détresse de sa voisine. Mais cela est déjà trop tard !
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde de la littérature française. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« Emmanuel Bove est l'un des grands écrivains du siècle. » - L'Express -
Tout commence par un mariage raté d'avance, celui d'Annie et Jean-Melchior. Annie vient d'une famille bourgeoise. Jean-Melchior est pauvre, a déjà eu un fils, Jean-Noël, avec une mégère qu'il abandonne sans remords. Après la mort de Jean-Melchior, Annie et Jean-Noël retournent à Paris. Mais le jeune homme n'en finit pas de décevoir sa belle-mère. Il commet les mêmes erreurs que son père : épouser des femmes qu'il n'aime pas, ne jamais achever ses études... Pourtant, son seul désir semble de plaire à Annie...
Emmanuel Bove commence très tôt à écrire. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. Ici, Bove transpose de façon saisissante les épisodes les plus ambigus de son histoire familiale.
« Du grand art. » - L'Obs
« L'expérience de la lecture de Bove est unique. » - Pierre Michon, Le Monde
« Le plus grand des auteurs français méconnus. » - Libération -
La jeune et belle actrice Suzy Pommier est retrouvée morte dans la baignoire de son appartement en des circonstances qui rappellent étrangement le scénario du dernier film dont elle est la vedette.
L'un des deux polars écrit par le grand Emmanuel Bove. -
Comme la plupart des livres d'Emmanuel Bove, ce roman est un étincellement de réalités quotidiennes, qui décrit une humanité sulfureuse. Ici, les personnages ont tous l'échec dans les veines. Adieu Fombonne est gouverné par un humour froid, à la lueur métallique.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Né dans un milieu très modeste, le jeune homme décide très tôt de ne vivre que de sa plume. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« Bove avait le génie de parler de soi sans parler de lui. » - Pierre Assouline, Le Magazine littéraire
« L'expérience de la lecture de Bove est unique. » - Pierre Michon, Le Monde -
Monsieur Thorpe et autres nouvelles
Emmanuel Bove
- Le Castor Astral éditeur
- 18 Août 2017
- 9791027804849
Ce recueil réunit pour la première fois l'intégrale des nouvelles inédites ou disséminées de l'auteur. Voici enfin regroupés le mythique Monsieur Thorpe, Rencontre (l'ensemble de nouvelles ajoutées en 1939, par Gallimard, au roman La Dernière Nuit), les très curieux Petits Contes, des textes parus en revue, ainsi qu'un ensemble de nouvelles inédites.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Né dans un milieu très modeste, le jeune homme décide très tôt de ne vivre que de sa plume. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« L'expérience de la lecture de Bove est unique. » - Pierre Michon, Le Monde
« C'est comme si, à cause de ou malgré son humour, l'oeuvre de Bove finissait par faire peur, à frapper si juste. » - Mathieu Lindon, Libération -
Sur fond de massacres impossibles à oublier, de passions familiales mal enfouies, de secrets multiples, l'intrigue se noue, mêlant les thèmes boviens du ratage, de la médiocrité du tout et de la banalité du désespoir.
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Quand Florent Maugas, jeune peintre sans un sou, s'éprend d'une héritière exaltée, c'est un amour qui lutte contre une société dominée par l'argent et les liaisons dites « respectables ». Dans L'Impossible Amour, Emmanuel Bove mène un récit désopilant en même temps qu'une violente charge contre la conception hypocrite de la famille et des rapports sociaux des années 1930. À 80 ans d'écart, cette satire est d'une actualité étonnante.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français. Né dans un milieu très modeste, le jeune homme décide très tôt de ne vivre que de sa plume. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide de ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant. » - Samuel Beckett
« L'expérience de la lecture de Bove est unique. » - Pierre Michon, Le Monde
« C'est comme si, à cause de ou malgré son humour, l'oeuvre de Bove finissait par faire peur, à frapper si juste. » - Mathieu Lindon, Libération -
"Henri Duchemin et ses ombres" est un recueil composé de sept nouvelles dont l'unité de ton est toute entière suggérée par le titre. Présenté dès la première nouvelle, "Le Crime d'une nuit", Henri Duchemin est entouré d'une cohorte d'autres personnages - ses ombres - aussi pathétiques que lui, tous masculins et tous enfermés dans d'implacables mécanismes qu'ils mettent eux-même en oeuvre. Tout en excluant le langage de la description ou du misérabilisme, Emmanuel Bove s'attache ici, avec la précision d'un entomologiste, à donner sur leur cas d'infimes détails dont la drôlerie fait un instant oublier le désespoir de leurs situations: pauvreté physique, inanité morale, honte, jalousie, incapacité chronique à vivre, profondes blessures sentimentales, angoisse du lendemain, de la solitude ou du regard de l'autre... Leurs comportements illogiques pour s'en sortir, à la limite du pathologique, et les explications rationnelles qu'Henri Duchemin et ses ombres tentent de trouver pour se rassurer et continuer leur vie malgré tout, prennent souvent directement à partie le lecteur lui-même.