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J. h. Rosny aîné
-
Il y a des millions d'années, le monde était complètement sauvage. Les animaux, mammouths gigantesques, aurochs et autres lions géants réprésentaient un danger permanent pour l'homme, réduit à sa simple nudité. Pour la race humaine, il n'était pas de trésor plus précieux que le feu, objet d'une quête périlleuse et source de combats sans merci.
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L'étonnant voyage de Hareton Ironcastle
J.-H. Rosny Aine
- La Gibecière à Mots
- 23 Juin 2018
- 9782374632483
J. - H. Rosny Aîné (1856-1940)
"Rebecca Storm attendait les Esprits. Elle tenait, d'une main légère, un porte-crayon d'or, la pointe sur un bloc de papier glauque. Les Esprits ne venaient point.
- Je suis un mauvais médium, soupira-t-elle. Rebecca Storm avait le visage biblique du dromadaire et presque son poil sablonneux. Ses yeux étaient visionnaires, mais sa bouche, armée de dents d'hyène, qui eussent broyé des os à moelle, annonçait un contrepoids réaliste.
- Ou bien, suis-je indigne ? Ai-je démérité de l'Au-Delà ?
Cette crainte la ravagea, puis entendant sonner l'heure, elle marcha vers la salle à manger.
Un homme de haute stature, symbole parfait du type inventé par Gobineau, se tenait devant la cheminée. Hareton Ironcastle, visage en carène, cheveux paille d'avoine, yeux glauques de pirate scandinave, gardait à 43 ans la peau d'une vierge blonde.
- Hareton, demanda Rebecca d'une voix raclante... que veut dire épiphénomène ? Ça doit être blasphématoire.
- C'est au moins un blasphème philosophique, tante Becky.
- Et qu'est-ce que cela signifie ? demanda une jeune personne qui achevait de manger un pamplemousse, tandis que le maître d'hôtel servait des oeufs et du lard frit, avec du jambon de Virginie.
Les grandes filles claires qui, jadis, inspirèrent les sculpteurs de déesses, devaient être à son image. Hareton concentra son regard sur une chevelure aux nuances d'ambre, de miel et de paille de froment.
- Ça signifie, Muriel, que si votre conscience n'existait point... vous vous disposeriez à consommer ce jambon et vous m'interrogeriez exactement comme vous le faites... Seulement, vous ignoreriez que vous mangez et vous ne sauriez pas que vous m'interrogez. Autrement dit, la conscience épiphénomène existe, mais tout se passe comme si elle n'existait point.."
Hareton Ironcastle part retrouver son ami Samuel, dans des contrées inexplorées. Il est accompagné de sa fille, son neveu et d'amis. La troupe avance dans des terres où l'évolution des espèces n'est pas celle que l'on connaît et doit faire face à des animaux, des humains et des plantes totalement inconnus et souvent dangereux.... -
Les navigateurs de l'infini
J.-h. Rosny aîné
- Publie.net
- E-styx Anticipation Et Fantastique
- 28 Décembre 2011
- 9782814505834
L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?
Etrange, de le voir correspondre avec Conan Doyle, et inventer simultanément avec H.G Wells des thèmes qui nous touchent avec la même urgence aujourd'hui.
Nous savons aujourd'hui que, dans les galaxies voisines, et même dans d'autres confins de la nôtres, des planètes semblent autoriser la formation de la vie. Nous avons découvert la présence d'eau sur Mars, qui garde bien de ses secrets. Ces derniers mois, un équipage d'astronaute s'est entraîné en temps et vaisseau réels à l'accomplissement d'un voyage de reconnaissance. Et nous savons déjà avoir été les artisans de notre irréversible déclin sur notre propre planète.
Questions donc à forte résonance pour nous. Mais quelle étrangeté de voir Rosny l'aîné les affronter dès 1921, avec cette finesse et ce pessimisme qui lui sont propres, et qui résonnent dans sa belle langue. Nous avons aussi appris que nous portons des gènes de l'homme de Néanderthal, et des biologistes d'aujourd'hui tentent de réussir d'improbables clonages : voilà ce dans quoi aussi se risque ce roman suspendu et décalé, précis et prenant, qu'est "Les navigateurs de l'infini".
S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler à la fois nos meilleurs rêves et nos risques premiers.
Et c'est pour cela que, par delà le plaisir de la fable, et un roman tendu et visionnaire, nous l'en remercions.
FB -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
Découvrez l'une des incroyables nouvelles qui composent ce cycle.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes. -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
Dans Les Astronautes, on retrouve les héros des Navigateurs de l'infini, dont la sublime martienne Grâce. Confrontés de nouveau au fatalisme des Tripèdes, on apprend à mieux connaître les particularités des Zoomorphes, mais aussi à découvrir la troisième grande espèce martienne, les Éthéraux, qui vivent à l'état gazeux dans le ciel de Mars... Une nouvelle ode à la compréhension et à l'harmonie entre les peuples, quelles que soient leurs différences et leur destin, car nulle espèce ne peut échapper au grand cycle de la vie.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes. -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
Découvrez l'une des incroyables nouvelles qui composent ce cycle.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes. -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
Découvrez l'une des incroyables nouvelles qui composent ce cycle.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes. -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
Découvrez l'une des incroyables nouvelles qui composent ce cycle.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes. -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
Découvrez l'une des incroyables nouvelles qui composent ce cycle.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes. -
« C'était mille ans avant le massement civilisateur d'où surgirent plus tard Ninive, Babylone, Ecbatane.
La tribu nomade de Pjehou, avec ses ânes, ses chevaux, son bétail, traversait la forêt farouche de Kzour, vers le crépuscule, dans la nappe des rayons obliques. Le chant du déclin s'enflait, planait, descendait des nichées harmonieuses. »
Deux textes à l'esthétique pure et envoûtante, deux textes qui nous invitent à un voyage vers la fantasy et l'ailleurs réunis ici dans un seul volume, par J. H. Rosny aîné pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, pionnier, précurseur et grand auteur belge de science-fiction.
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
Découvrez l'une des incroyables nouvelles qui composent ce cycle.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes. -
Un autre monde
J.-h. Rosny aîné
- Publie.net
- E-styx Anticipation Et Fantastique
- 28 Décembre 2011
- 9782814505803
L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?
Etrange, de le voir correspondre avec Conan Doyle, et inventer simultanément avec H.G Wells des thèmes qui nous touchent avec la même urgence aujourd'hui.
Encore plus étrange même, dans ce récit "Un autre monde", publié juste avant la bascule du siècle, en 1895, de le voir délibérément prendre la piste des mutations génétiques, affectant non seulement la vue du narrateur, mais sa perception de la vitesse (et sa propre vitesse, aussi bien pour la parole que ses propres déplacements). Henri Michaux s'en souvient probablement (parce qu'il est belge, comme Henri Honoré Boex ?) lorsqu'il invente les peuples fantastiques que sont ses Meidosems ou les Hizivinikis. Les Moedigen qui, dans ce récit, viennent se superposer au règne humain sont d'autant plus terrifiants qu'ils ne le menacent pas.
S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler nos pires maladies, nos risques premiers.
Et c'est pour cela que, par delà le plaisir de la fable, et cette langue belle et directe, nous l'en remercions.
FB -
BnF collection ebooks - "C'était il y a vingt mille ans. Alors le pôle nord se tournait vers une étoile du Cygne. Sur les plaines de l'Europe le Mammouth allait s'éteindre, pendant que s'achevait l'émigration des grands fauves vers le pays de la Lumière, la fuite du renne vers le Septentrion..."BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
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Le Classcompilé n° 132 contient les oeuvres de Rosny Aîné.
J.-H. Rosny aîné, pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, né le 17 février 1856 à Bruxelles et mort le 15 février 1940 à Paris, est un des grands fondateurs de la science-fiction moderne. (Wikip.)
ROMANS
La Guerre du feu 1910
La Vague rouge 1910
La Force mystérieuse 1914
Le félin géant 1918
L'étonnant voyage de Hareton Ironcastle 1922
Helgor du fleuve bleu 1929
Les instincts 1939
CONTES ET NOUVELLES
Les Xipéhuz 1888
Le cataclysme 1888
Daniel Valgraive 1891
Le jardin de Mary 1895
Un autre monde 1895
Nomaï amours lacustres 1897
La Tentatrice 1897
Amour étrusque 1898
La silencieuse 1898
La mort de la terre, suivi de contes 1912
La jeune vampire 1920
Les navigateurs de l'Infini 1925
La femme disparue 1926
Un voleur 1932
Dans le monde des variants 1939
Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d'oeuvres appartenant au domaine public : les textes d'un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur. -
Daniel Valgraive est un roman écrit par J.-H. ROSNY aîné écrivain belge, pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, publié en 1891.
Extrait préface
|...C'est la Fatalité du Bien que subit Daniel, et non pas la Fatalité du Mal. Si ses volontés finales sont discutables, si elles peuvent ne paraître pas la meilleure oeuvre à faire, du moins impliquent-elles une indéniable noblesse. Valgraive lui-même n'ignore pas certaines de leurs imperfections, mais il n'a pas le temps. Il est irrémissiblement condamné à faire vite, par conséquent tout proche de lui. Qu'il s'aventure à des projets lointains, il risquera d'aboutir au Néant. Le don de la femme aimée, la transmission de ses pouvoirs comme de ses tendresses, le choix d'êtres familiers tels que Hugues, Charles, les Sigismond, George, cela lui apparaîtra le maximum réalisable...| -
Helgvor du Fleuve Bleu est un roman préhistorique, écrit par J.-H. Rosny aîné et paru pour la première fois en France en décembre 1929.
Ce roman, qualifié de Roman des Âges Farouches, continue le cycle dont la principale oeuvre est La Guerre du feu.
Synopsis
| Glâva décide de s'enfuir avec Amhao pour échapper à un mariage qui la rebute, et empêcher sa soeur d'être donnée en sacrifice. Elles partent dans la forêt, la nuit. Elles ne seront pas poursuivies, car avant l'aube un tremblement de terre décime les Tsoh.
Pendant la fuite des jeunes femmes, les Tsoh survivants, qui ont vu périr du fait du cataclysme toutes les femmes de la tribu, partent en expédition prendre les femmes du Fleuve Bleu, de la tribu des Ougmar. Les hommes de la tribu étant partis à la chasse, les Tsoh massacrent vieillards et enfants et enlèvent les femmes. Helgvor et Hiolg, revenus les premiers, ne peuvent empêcher le massacre, mais partent à la poursuite des Tsoh et des femmes Oulgmar prisonnières.
Un groupe de Tsoh de retour, mené par Kzahm, découvre le refuge de Glâva et Amhao au bord du fleuve. Les fugitives ont juste le temps de s'enfuir en pirogue, mais elles sont rattrapées par une dizaine de guerriers. C'est alors que Helgvor, qui pistait les Tsoh, s'interpose...|
|Wikipédia| -
J.-H. Rosny aîné, pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, né le 17 février 1856 à Bruxelles et mort le 15 février 1940 à Paris, est un des grands fondateurs de la science-fiction moderne. Ce tome regroupe les nouvelles : Les Xipehuz, La mort de la terre, Nymphée. Extrait : Le désespoir se mit dans les coeurs, beaucoup criaient contre les chefs et parlaient d'abandonner l'épouvantable entreprise. Alors, sous les murmures, je m'avançai au milieu du camp et je me mis à reprocher hautement aux guerriers la pusillanimité de leurs âmes. Je leur demandai s'il était préférable de laisser périr tous les hommes ou d'en sacrifier une partie ; je leur démontrai qu'en dix ans la contrée Zahelale serait envahie par les Formes, et en vingt le pays des Khaldes, des Sahrs, des Pjarvanns et des Xisoastres ; puis, ayant ainsi éveillé leur conscience, je leur fis reconnaître que déjà un sixième du redoutable territoire était revenu aux hommes, que par trois côtés l'ennemi était refoulé dans la forêt. Enfin je leur communiquai mes observations, je leur fis comprendre que les Xipéhuz n'étaient pas infatigables, que des massues de bois pouvaient les renverser et les forcer de découvrir leur point vulnérable.
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J.-H. Rosny aîné, pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, né le 17 février 1856 à Bruxelles et mort le 15 février 1940 à Paris, est un des grands fondateurs de la science-fiction moderne. Ce tome regroupe les nouvelles : Un autre monde, Les navigateurs de l'infini, Le jardin de Mary, Dans le monde des variants. Extrait : Pour le docteur, de plus en plus satisfait du résultat de ses expériences, il me définissait ainsi : « un être humain doué, en tous ses mouvements, d'une vitesse incomparablement supérieure, non seulement à celle des autres hommes, mais encore à celle de tous les animaux connus. Cette vitesse, retrouvée aussi bien dans les éléments les plus ténus de son organisme que dans l'ensemble, en fait un être si distinct du reste de la création qu'il mérite à lui seul de prendre un nom spécial dans la hiérarchie animale. Pour la conformation si curieuse de son oeil, de même que pour la teinte violette de sa peau, il faut les considérer comme de simples indices de cet état spécial. »
-
J.-H. Rosny Aîné (1856-1940)
"Dans la première semaine de septembre 1914, vers le soir, quatre brancardiers traversaient la lande du Loup Rouge. Le crépuscule venait formidable et terrifique. L'enfer était dans le ciel et sur la terre. Une fournaise de soufre et de sang s'ouvrait dans la nuée ; la foudre des hommes, grondant au delà des collines, ébranlait les arbres dans leurs racines et les rocs dans leurs profondeurs.
Les brancardiers revenaient de l'ambulance et retournaient vers la tuerie ; l'un d'eux murmura en s'essuyant le front :
- On les tient...
- Nous avons encore avancé, répliqua son compagnon.
Il y avait de l'horreur sur la lande. Le sang formait des mares ou se coagulait parmi les herbes. Des cadavres s'allongeaient paisibles et sinistres...
Subitement, une main s'éleva sous une cépée, on discerna une faible plainte :
- Un qu'on n'a pas vu ! fit celui qui avait parlé le dernier.
Il s'approcha de la trochée : un soldat regardait autour de lui, dans un songe. C'était un homme de grande stature, dont les météores avaient à peine patiné le visage. Sa chevelure appelait la couleur des avoines mûres et sa moustache celle de la paille d'épeautre ; il avait des yeux vastes, couleur de jade, des joues de jeune fille, un front coupé perpendiculairement aux tempes, et très haut. Le sang noir séchait sur son crâne.
- Va bien ! dit le brancardier... On est là.
L'homme ne répondit point. Une brume flottait sur ses prunelles ; il parut près de s'endormir.
- Pas bon signe, reprit le brancardier... Hé ! Charlet... on l'amène ?"
Septembre 1914 : un groupe de brancardiers trouve un soldat blessé, puis un second, identique au premier... des jumeaux ? Même physique, mêmes blessures, même identité... les deux soldats déclarent être Pierre de Givreuse et leurs souvenirs sont identiques... -
J.-H. Rosny Aîné (1856-1940)
"Nous partons après-demain pour Vichy, dit la vieille Mme Rivelaines pendant un entr'acte de Topaze.
Roland de Langares pâlit sous le coup.
- J'ai le foie fatigué, soupira la dame... Il paraît qu'il me faut boire leur eau sur place, à la source. Je suis sceptique, mais disciplinée : j'obéis !
Comme l'homme emporté par la rivière, Roland s'accrocha à la première touffe d'herbes :
- Mme Montaverne vous accompagne ?
- Et qui m'accompagnerait ? se récria Mme Rivelaines, indignée.
C'était la catastrophe. Roland regarda l'étincelante Gilberte Montaverne avec désespoir.
Tous ses goûts l'avaient entraîné vers cette femme, avant l'amour même. Jamais elle ne l'avait déçu. Attaché à elle comme à sa propre vie, il ne concevait plus qu'aucune autre, jusqu'à la fin de ses jours, pût la remplacer.
C'était une de ces rencontres rares, où les préférences innées interviennent. Presque toujours, nous faisons nos pauvres amours selon les hasards - nous sommes forcés de nous adapter aux êtres, de les embellir par des qualités imaginaires.
Rien de pareil pour Gilberte ; Roland avait mieux compris, de jour en jour, pourquoi il l'aimait.
Roland est amoureux de Gilberte mais celle-ci est mariée. Par amitié, il accompagne Gilberte et sa tante, Mme Rivelaines au théâtre. Cette dernière, qui est riche, perd son portefeuille ; Roland le ramasse et le garde... 20.000 franc... une somme inespérée pour lui ! -
J. - H. Rosny Aîné (1856-1940)
"- Il est près de huit heures, dit la vieille Catherine, Monsieur aura certainement dîné quelque part... Mademoiselle devrait se mettre à table.
Avec son visage basané, ses prunelles de feu noir, une chevelure tordue, couleur de goudron, et sa bouche enveloppée de poils rudes, Catherine évoquait les vieilles sorcières.
Celle qui l'écoutait semblait une fée blonde, une fée des forêts gauloises, ou encore une jeune druidesse à la faucille d'or. Une lueur s'élevait d'elle, de la chevelure tissée de lumière d'aurore, de fils de la Vierge, de cocons dorés. Elle tournait vers la vieille servante un visage de perle et d'églantine, des yeux de flamme bleue, pleins de la candeur des belles filles du Nord.
L'endroit semblait presque fantastique, une vieille gentilhommière de granit, une large cour aux murailles crénelées, un parc de rouvres et de hêtres rouges, puis un cercle de collines boisées dont les échancrures s'ouvraient à tous les méandres du rêve, à toutes les invitations au voyage."
Denise et la vieille Catherine sont seules aux "Gerfauts". Elles attendent le retour de M. de Morneuse. Les deux femmes sont nerveuses car le chien, Jaguar, ne cesse d'aboyer : on a pénétré dans la propriété. Des bandits parviennent à entrer dans la demeure.... Mais est-ce seulement pour l'argent ? -
Extrait
PREMIÈRE PARTIE
Aoûn, fils de l’Urus, aimait la contrée souterraine. Il y pêchait des poissons aveugles ou des écrevisses livides, en compagnie de Zoûhr, fils de la Terre, le dernier des Hommes-sans-Épaules, échappé au massacre de sa race par les Nains-Rouges.
Aoûn et Zoûhr, pendant des journées entières, longeaient le fleuve des cavernes. Souvent, la rive n’était plus qu’une corniche étroite ; parfois il fallait ramper dans les couloirs de porphyre, de gneiss ou de basalte. Zoûhr allumait des torches de térébinthe ; la lumière pourpre rebondissait sur le quartz des voûtes et sur les flots intarissables. Alors, ils se penchaient pour voir nager des bêtes blêmes, s’opiniâtraient à chercher des issues ou continuaient leur route, jusqu’à la muraille d’où jaillissait le fleuve. Ils s’y arrêtaient, longtemps. Ils auraient voulu franchir cette barrière mystérieuse à laquelle les Oulhamr se heurtaient depuis six printemps et cinq étés. Aoûn, qui descendait de Naoh, fils du Léopard, appartenait, selon la coutume, au frère de sa mère, mais il préférait Naoh, dont il avait la structure, la poitrine infatigable et les instincts. Ses cheveux tombaient en masses rudes comme la crinière des étalons ; ses yeux étaient couleur d’argile. Sa force le rendait redoutable, mais, plus encore que Naoh, il faisait grâce aux vaincus quand ils s’aplatissaient contre la terre ; c’est pourquoi les Oulhamr mêlaient du mépris à l’admiration que suscitait son courage. Il chassait seul avec Zoûhr, que sa faiblesse rendait négligeable, encore qu’il fût habile à découvrir les pierres pour faire le feu et à préparer une substance inflammable avec la moelle des arbres.
Zoûhr avait la forme étroite d’un lézard ; ses épaules retombaient si fort que les bras semblaient jaillir directement du torse : c’est ainsi que furent les Wah, les Hommes-sans-Épaules, depuis les origines jusqu’à leur anéantissement par les Nains-Rouges. Il avait une intelligence lente mais plus subtile que celle des Oulhamr. Elle devait périr avec lui et ne renaître, dans d’autres hommes, qu’après des millénaires.
Plus encore qu’Aoûn, il aimait la contrée souterraine : ses pères, et les pères de ses pères, vivaient dans des pays pleins d’eau, dont une partie s’enfonçait sous les collines ou se perdait dans la montagne.
Un matin des temps, ils se trouvèrent au bord du fleuve. Ils avaient vu monter le brasier écarlate du soleil, et maintenant la lumière était jaune. Zoûhr savait qu’il prenait plaisir à voir couler les flots, mais Aoûn goûtait ce plaisir sans le savoir. Ils se dirigèrent vers le pays des cavernes. La montagne était devant eux, haute et inaccessible : sa cime formait une longue muraille. Au nord et au sud, où elle se prolongeait indéfiniment, elle élevait des masses infranchissables. Aoûn et Zoûhr souhaitaient de la dépasser ; tous les Oulhamr le souhaitaient. Ils venaient du Nord-Occident ; ils marchaient depuis quinze ans vers l’Orient et vers le Sud. Au commencement, des cataclysmes les avaient chassés ; puis, voyant que la terre devenait toujours plus désirable et plus riche en proies, ils s’étaient accoutumés à ce vaste voyage. Et ils s’impatientaient devant la montagne.
Aoûn et Zoûhr se reposèrent auprès des roseaux, sous les peupliers noirs. Énormes et bénévoles, trois mammouths passaient sur l’autre rive. On vit s’enfuir des saïgas ; un rhinocéros oscilla près d’un promontoire. Des énergies obscures agitaient le fils de Naoh ; son âme, plus vagabonde que celle des cigognes, voulait vaincre l’étendue. Et quand il se redressa, il alla vers l’amont, jusqu’à ce que parût l’ouverture farouche d’où sortait le fleuve. Des chauves-souris voletèrent dans l’ombre, une ivresse vagabonde enchanta le jeune homme ; il dit à Zoûhr :
« Il y a d’autres terres derrière la montagne ! »
Zoûhr répondit :
« Le fleuve vient des terres du soleil ! »
Son œil dormant, qui ressemblait à l’œil des reptiles, se fixa sur les yeux étincelants d’Aoûn. C’est Zoûhr qui avait donné une forme au désir de l’Oulhamr. En proie à l’intelligence pleine de rêves des Hommes-sans-Épaules, qui avait fait déchoir la race, il savait que les rivières et les fleuves ont un commencement.
L’ombre bleue devint l’ombre noire. Zoûhr alluma une des branches qu’il avait apportées. Ils auraient pu circuler sans lumière, tellement ils connaissaient la contrée. Ils avancèrent longtemps, passèrent par des couloirs, franchirent des crevasses et, vers le soir, ils dormirent après avoir rôti des écrevisses.
Une secousse les éveilla qui semblait la secousse du sol même. On entendit rouler des pierres, puis le silence revint. À peine née, leur inquiétude s’éteignit, et ils se rendormirent. Mais quand ils se remirent en marche, ils trouvèrent la route entravée par des blocs inconnus. Alors des souvenirs montèrent dans Zoûhr :
« La terre a tremblé ! » affirma-t-il.
Aoûn ne comprit pas et ne chercha point à comprendre. Sa pensée était vive, hardie et courte ; elle s’attachait aux difficultés immédiates ou aux mouvements des créatures vivantes. Une impatience croissait en lui qui précipitait sa course, si bien qu’avant la fin du second jour, ils atteignirent la muraille où s’arrêtait la terre souterraine.
Pour mieux voir, Zoûhr alluma une nouvelle torche de térébinthe : la lueur, s’élevant le long du gneiss, mêlait la vie de la flamme à la vie mystérieuse des minéraux.
Les compagnons clamèrent : une large fissure s’était faite dans la muraille.
« C’est la terre ! » fit Zoûhr.
Aoûn s’avançait et se penchait dans l’ouverture. Elle était plus large qu’un homme. Quoiqu’il connût les pièges de la pierre fraîchement fendue, son impatience l’emporta vers la crevasse. La marche était pénible ; il fallait continuellement ramper ou franchir des blocs. Zoûhr suivit le fils de l’Urus ; il y avait en lui une tendresse obscure qui lui faisait partager les périls de l’autre et qui transformait sa prudence en audace.
Le passage devint si étroit qu’ils durent passer de biais ; un air pesant semblait jaillir du roc. Puis, une saillie aiguë rendit la passe plus étroite encore, et comme ils ne pouvaient pas se baisser, l’aventure parut sans issue.
Tirant sa hache de néphrite, Aoûn frappa avec colère, comme il aurait frappé un ennemi ; la saillie oscilla. Les deux guerriers comprirent qu’on pouvait la détacher du roc. Zoûhr fixa sa torche dans une fissure et unit son effort à celui d’Aoûn. La saillie oscilla davantage ; ils poussèrent de toute leur énergie. Le gneiss craqua, des pierres roulèrent ; on entendit un choc sourd : le passage était libre.
Il s’élargit ; ils purent marcher sans peine ; l’air devint plus pur et ils se trouvèrent dans une caverne. Exalté, Aoûn se mit à courir, jusqu’à ce qu’il fût arrêté par les ténèbres, car Zoûhr demeurait en arrière avec la torche. Mais l’arrêt fut court. L’impatience de l’Oulhamr gagnait l’Homme-sans-Épaules et ils avancèrent à grands pas.
Bientôt une lueur d’aube filtra, qui devenait plus claire à mesure ; l’ouverture de la caverne montra un défilé creusé entre deux murailles de granit.
Très haut, on apercevait une bande de ciel, qui avait la couleur du saphir.
« Aoûn et Zoûhr ont franchi la montagne ! » cria joyeusement le fils de l’Urus.
Il redressait sa grande stature ; un orgueil obscur et profond vibrait dans sa chair ; ses instincts nomades le transportaient d’une ardeur incoercible. Plus secrète et plus rêveuse, l’émotion de Zoûhr se subordonnait à celle de son compagnon.
Cependant, ce défilé étroit, perdu au fond de la montagne, ressemblait encore trop au pays des cavernes : Aoûn voulait revoir la terre libre et ne prit guère de repos. Le défilé parut interminable. Quand ils en atteignirent l’extrémité, la mort du jour était proche, mais leur rêve était accompli.
Devant eux s’étendait un long pâturage qui semblait entrer dans le firmament ; à droite et à gauche, se dressait la montagne, monde formidable de la pierre, du silence et des tempêtes, qui semble immuable et que la goutte d’eau creuse, emporte et dissout inlassablement. Aoûn et Zoûhr entendaient le battement de leurs poitrines. Une vie sans borne était là, d’où ruisselait toute la fécondité de la terre ; le sort des hommes tenait aux flancs noirs des basaltes, aux pics de granit, aux coulées de porphyre, aux gorges où hurlait le torrent et aux vallées douces où la source chantait d’une voix tendre ; il tenait aux armées du sapin et aux légions du hêtre, aux pacages apparus dans les crénelures, aux glaciers perdus parmi les cimes, aux moraines désertiques… Dans un site de tourelles, de pics et de coupoles, le soleil allait mourir ; des mouflons apparaissaient mystérieusement au bord d’un abîme ; un vieil ours, sur un roc de gneiss, épiait la solitude, tandis qu’un aigle chauve planait lentement sous un nuage bordé d’ambre.
Une terre neuve appelait l’âme aventureuse d’Aoûn et l’esprit songeur du dernier Homme-sans-Épaules. -
« L'image de Georges Meyral semblait traversée de zones brumeuses qui tantôt se rétractaient et tantôt s'élargissaient - faiblement ; elle apparaissait moins lumineuse qu'elle n'aurait du l'être.
- C'est inadmissible ! grommela le jeune homme.
Les deux lampes électriques, après examen, se révélèrent normales, et le miroir fut essuyé. Le phénomène persistait. Il persista encore quand Meyral eut remplacé successivement les lampes. »
Plus proche de H.G. Wells que de Jules Vernes ou Edgar Poe, J.-H. Rosny aîné (pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex) - né en Belgique et mort à Paris - fut l'un des grands précurseurs de la science fiction moderne.
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
« Le père fondateur de la science-fiction française et mondiale. » Serge Lehman
L'oeuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.
Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l'action commence au paléolithique et s'achève cent mille ans dans l'avenir. Une histoire totale de l'être humain depuis la préhistoire jusqu'à son extinction - ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.
« On ne peut que rester sans voix devant l'ampleur de cette fresque. » Serge Lehman
« L'homme capta jusqu'à la force mystérieuse qui a assemblé les atomes. Cette frénésie annonçait la mort de la Terre... »
La Terre n'est plus qu'un immense désert desséché, et les derniers survivants humains, échaudés par les expériences de leurs ancêtres, pratiquent le contrôle des naissances et l'euthanasie. Pourtant, parmi eux, Targ est un homme qui a conservé un peu d'espoir, celui d'accéder à une vie digne de ce nom. Il va se mettre à la recherche d'eau et des matériaux nécessaires pour offrir à sa famille un site habitable et une vraie liberté.
Mais quelque part ailleurs prospère une nouvelle menace, une espèce à demi minérale qui se nourrit des restes de la civilisation humaine... et qui en sera peut-être l'ultime fléau.
J.-H. Rosny aîné (1856-1940) participa à la création de l'académie Goncourt dont il devint par la suite le président. On lui doit l'invention du roman préhistorique et les premiers chef-d'oeuvre de la science-fiction moderne, dans la lignée d'un H.G. Wells dont il anticipa parfois les thèmes.