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Marie Pierre Rey
-
Atlas historique de la Russie : D'Ivan III à Vladimir Poutine
François-Xavier Nérard
- Autrement
- Atlas
- 7 Février 2024
- 9782080443427
Plus de 90 cartes et infographies présentent l'histoire de la Russie, mettant l'accent sur les différentes régions d'un territoire immense et sur les modalités de son contrôle par l'État.
La Russie impériale, puissance en expansion depuis le XV siècle, est fragilisée par une modernisation tardive et la guerre ; elle est mise à terre par la Révolution de février 1917.
La Russie soviétique se forge dans une immense violence politique et sociale tout en donnant naissance à un monde nouveau, urbain et industriel.
La période postsoviétique voit la Russie, après un temps de repli et d'incertitudes, tenter de renouer avec sa grandeur passée.
D'Ivan III, « grand-prince de Moscou et de toute la Russie » au XV siècle, à Vladimir Poutine, président d'un pouvoir central qui ébranle la scène internationale, cette nouvelle édition dresse le bilan actualisé des transformations que continue de connaître la Russie. -
La Russie face à l'Europe : d'Ivan le Terrible à Vladimir Poutine
Marie-Pierre Rey
- Flammarion
- Champs
- 12 Octobre 2022
- 9782080293121
La Russie est-elle européenne ? Qu'est-ce qu'être russe ? Depuis le XVIe siècle, la Russie entretient un lien complexe et ambigu avec l'Europe occidentale. À la tête d'un véritable État-continent s'étendant de l'Europe à l'Asie, les tsars de Russie puis les leaders soviétiques n'ont cessé de s'interroger sur l'identité de leur pays et les relations à nouer avec l'Europe, tour à tour perçue comme modèle de modernité et d'efficacité ou comme source de danger et de subversion. D'Ivan le Terrible à Vladimir Poutine, les décideurs russes ont été confrontés à ce "dilemme" : fallait-il imiter l'Europe pour mieux la dépasser, ou bien s'en protéger voire la rejeter au nom de l'eurasisme ?
D'une plume alerte, en s'appuyant sur un vaste ensemble documentaire, Marie-Pierre Rey explore les tourments de l'identité russe, à la croisée de l'histoire des relations internationales et de l'histoire des représentations, pour mieux décrypter les positions géopolitiques de la Russie actuelle. -
« Là où il y a une volonté, il y a un chemin »Russie, 1887. Motivé par la culture révolutionnaire suite à l'exécution pour terrorisme de son frère Alexandre, le jeune Vladimir Oulianov se plonge dans la lecture d'écrivains engagés comme Karl Marx ou Tchernychevski. Revenu à Saint-Pétersbourg après plusieurs années d'exil, il multiplie alors la publication de journaux clandestins et pamphlets opposés au pouvoir tsariste. Régulièrement incarcéré, sans cesse en fuite en Allemagne, Suisse ou Angleterre, il ne tarde pas à devenir une figure de proue du Parti ouvrier social-démocrate. Mais bien qu'il se revendique des écrits de Marx, « Lénine » prétend que la Révolution ne pourra pas venir du prolétariat s'il ne dispose d'un appareil politique puissant. Par d'habiles manoeuvres permettant à ses partisans de devenir Bolcheviks - c'est-à-dire majoritaire - et de prendre le pouvoir au sein du Parti, Lénine se révèle un fin stratège et laisse déjà entrevoir un autoritarisme forcené...
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1812, histoire de la campagne de Russie
Marie-Pierre Rey
- Flammarion
- Champs
- 29 Septembre 2021
- 9782080266781
« Notre division était anéantie ; ne pouvant avancer par la route, je passais par les champs où s'entassaient derrière moi des horreurs et des chevaux blessés et mutilés, dans un état des plus horribles. Décrire ces horreurs est au-dessus de mes forces. » Sous la plume du lieutenant Andreev qui combattait, tout jeune, dans les rangs de l'armée russe, l'atroce bataille de la Moskova se dérobe. Comment saisir ce que fut la campagne de Russie pour ceux qui la vécurent ?
Proposer une histoire humaine de la guerre qui opposa l'Empire français à l'Empire russe, en s'appuyant sur des sources jusque-là négligées et des matériaux d'archives inexplorés : tel est l'objet de ce livre. Les sans-grade, civils ou simples soldats, y tiennent le même rang que les héros de guerre ; la voix du peuple russe s'y mêle à celle des grognards de la Grande Armée, pour éclairer d'un jour nouveau l'affrontement des deux géants qui déchira l'Europe. -
Le premier des chefs : l'exceptionnel destin d'Antonin Carême
Marie-Pierre Rey
- Flammarion
- Histoire
- 27 Octobre 2021
- 9782081423343
L'histoire d'Antonin Carême est saisissante : à l'instar de Bonaparte, son idole, sorti de l'anonymat par la seule force de son intelligence, de son charisme et de son courage, le « roi des cuisiniers » a lui aussi connu une éblouissante trajectoire au XIX siècle.
Moins de quinze années séparent le jeune garçon analphabète et chétif, abandonné par un père trop pauvre pour le nourrir, du pâtissier en vogue, régalant le Tout-Paris de ses exquis croquembouches aux couleurs pastel et aux formes architecturales les plus extravagantes ; et moins de cinq ans auront suffi à transformer le pâtissier débutant en chef adulé des plus grandes cours d'Europe. La liste des personnalités qui firent appel à son talent parle d'elle-même : Talleyrand, Caroline Bonaparte et Joachim Murat, Napoléon, le tsar Alexandre Ier, le futur George IV, le baron et la baronne de Rothschild...
Puisant dans des archives inédites, cet essai retrace la vie trépidante de ce praticien de génie, tout en offrant un éclairage neuf sur l'essor de la gastronomie française et l'invention d'une véritable modernité culinaire. -
Un tsar à Paris ; 1814. Alexandre Ier et la chute de Napoléon
Marie-Pierre Rey
- Flammarion
- Champs
- 13 Avril 2016
- 9782081373761
Le 31 mars 1814, à l'issue d'une bataille féroce qui a fait quinze mille morts en moins de vingt-quatre heures, le tsar Alexandre Ier entre triomphalement dans les rues de Paris. C'est la fin de la campagne de France menée par les Russes et leurs alliés, et l'effondrement du régime napoléonien. L'occupation russe durera le temps d'un printemps. Cette brève période, méconnue, est pourtant cruciale dans notre histoire. Politiquement d'abord : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour l'île d'Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d'Angleterre, accède au trône. Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus tard, redessinera la carte de l'Europe. Culturellement enfin : les Cosaques, qu'on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront des traces durables dans les mémoires. En s'appuyant sur de nombreuses sources tant françaises que russes, Marie-Pierre Rey offre un nouveau regard sur la campagne de France et fait toute la lumière sur cet épisode clé de l'histoire de l'Europe.
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Alexandre Ier, le tsar qui vainquit Napoléon
Marie-Pierre Rey
- Flammarion
- Grandes biographies
- 7 Octobre 2020
- 9782080238740
Du tsar Alexandre Ier, son éternel rival, Napoléon en exil disait : « Il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier en Europe. » Napoléon est bien mort à Sainte-Hélène, en 1821 ; mais Alexandre le suivit dans la tombe dès 1825, à l'âge de quarante-huit ans. Et sa disparition brutale, survenue dans des circonstances troublantes, ajouta encore au mystère de celui que ses contemporains appelaient le « sphinx ».
S'appuyant sur des archives jusque-là négligées et sur des documents inédits, cette biographie éclaire d'une lumière nouvelle le destin complexe d'Alexandre. Elle peint l'enfance du grandduc, couvée et régie par sa grandmère, Catherine II ; elle décrit son accession brutale au trône en 1801, à l'âge de vingt-trois ans ; les débuts brillants de son règne ; et surtout son duel avec Napoléon, qui culmine avec l'invasion de la Russie par la Grande Armée et l'incendie de Moscou en 1812. Sur l'échiquier titanesque qu'est alors l'Europe, le jeune tsar devient une pièce centrale.
La gloire, pourtant, Alexandre en est las : à mesure que les années passent, son salut le préoccupe toujours plus. Une obsession qui prend d'étranges chemins, puisqu'il envoie à Rome, peu de temps avant de mourir, un émissaire secret au pape Léon XII.
L'enquête de sa biographe montre que la tentation catholique a bien effleuré le tsar Alexandre... Est-il vraiment mort, d'ailleurs, en 1825 ? Le doute subsiste... -
Le dilemme russe ; la Russie et l'Europe occidentale d'Ivan le Terrible à Boris Eltsine
Marie-Pierre Rey
- Flammarion
- 13 Février 2013
- 9782081299528
La Russie est-elle européenne ?
À la tête d'un véritable État continent s'étendant en Europe et en Asie depuis le XVIe siècle, les tsars de Russie puis les leaders soviétiques n'ont cessé de s'interroger sur l'identité de leur pays et de se heurter à la question des relations qu'il convenait de nouer avec l'Europe occidentale, tour à tour perçue comme un modèle de modernité et d'efficacité et comme une source de danger et de subversion. Fallait-il l'imiter pour mieux le dépasser ?
Ou bien céder au désir de s'en protéger ? Durant quatre siècle, les décideurs russes ont été confrontés à un véritable "dilemme" qui a lourdement pesé sur les pratiques diplomatiques et influencé leurs perceptions des réalités européennes.
C'est l'histoire de ce dilemme que cet ouvrage, à la croisée de l'histoire des relations internationales et de l'histoire des représentations, a choisi d'explorer en s'appuyant sur un vaste ensemble documentaire et des archives accessibles depuis peu. -
Les Russes en France en 1814 : des faits, des imaginaires et des mémoires
Collectif
- Éditions de la Sorbonne
- 29 Juin 2022
- 9791035106904
Débutée en janvier 1814, la campagne de France conduit, dès la fin du mois de mars, les troupes impériales russes alors à la tête des armées alliées victorieuses, à entrer dans Paris, devant une population médusée et apeurée. Pour la première fois de son histoire, Paris est occupé et le restera durant six semaines. Si la campagne de France a produit une riche historiographie sur le plan militaire, les études ayant trait à l'occupation de 1814 ont été plus éparses. Archives militaires, diplomatiques, sources publiques et privées à l'appui, les meilleurs spécialistes du sujet dressent dans cet ouvrage un tableau sociétal, culturel et mémoriel de cette occupation. Ils entendent notamment en saisir les causes et les modalités, mais aussi, à travers les perceptions et les représentations nées de la confrontation franco-russe dans les imaginaires politique, littéraire et artistique, mettre en avant la mémoire collective qu'elle a suscitée en France comme en Russie.
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Nations et nationalismes en Europe, 1848-1914
Alice Gérard, Céline Gervais
- Armand Colin (réédition numérique FeniXX)
- Collection U
- 8 Octobre 2019
- 9791037600707
L'Europe est à nouveau travaillée par les passions nationales et nationalistes. Rassembler des documents sur l'évolution de l'idée de nation et sur l'émergence des nationalismes européens entre le Printemps des peuples (1848) et la Grande Guerre (1914), nous a paru aussi éclairant pour le présent que pour le passé. La parole a été donnée aux contemporains, acteurs ou témoins, illustres ou obscurs. Deux cent sept textes illustrent les facettes d'une question complexe. Certains, peu connus ou inédits, parfois pittoresques, donnent à percevoir et à comprendre l'histoire des sensibilités nationales, vécues d'en bas. D'autres sont des affirmations, formulées d'en haut, ayant fait date, du discours contemporain sur la nation. Tous permettent à la réflexion historique et à l'analyse de prendre appui sur des documents, souvent plus suggestifs pour l'historien que des exposés généraux.
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1814, un Tsar à Paris ; 1814, l'année où les Russes ont fait l'histoire de France
Marie-Pierre Rey
- Flammarion
- Au fil de l'histoire
- 5 Mars 2014
- 9782081334496
Le 31 mars 1814, à l'issue d'une bataille féroce qui a fait quinze mille morts en moins de vingt-quatre heures, le tsar Alexandre Ier entre triomphalement dans les rues de Paris. C'est la fin de la campagne de France menée par les Russes et leurs alliés, et l'effondrement de l'Empire napoléonien.
L'occupation russe durera le temps d'un printemps. Cette brève période, méconnue, est pourtant cruciale dans notre histoire. D'abord, politiquement, le pouvoir change de mains : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour l'île d'Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d'Angleterre, accède au trône. Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus tard, redessinera la carte de l'Europe. Culturellement enfin, les Cosaques, qu'on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront des traces durables dans les mémoires, à commencer par le mot même de « bistrot ».
En s'appuyant sur de très nombreuses sources, tant françaises que russes, Marie-Pierre Rey fait toute la lumière sur cet épisode, et notamment sur le rôle clé d'Alexandre Ier, défenseur du libéralisme, dans l'infléchissement des Bourbons vers le respect des libertés individuelles et l'octroi de la charte constitutionnelle qui restera en vigueur jusqu'en 1830.
Sans les Russes, en somme, la face de la Restauration eût été bien différente. -
La tentation du rapprochement ; France et URSS à l'heure de la détente (1964-1974)
Marie-Pierre Rey
- Éditions de la Sorbonne
- 9 Décembre 2020
- 9791035103941
Au début des années 60, l'Etat français conduit par le général de Gaulle s'engage, « au nom de l'histoire et de la géographie », dans une politique de rapprochement avec l'Etat soviétique, lui-même soucieux à ce moment de s'ouvrir à ('Occident. C'est le début de la détente, période originale, complexe, qui met un terme à l'ère relativement linéaire de la guerre froide ; l'Etat français fait alors figure de précurseur. Poursuivie sous la présidence de Georges Pompidou, la détente bilatérale, encadrée par des rencontres au sommet et des concertations politiques régulières, se concrétise : à l'accroissement sensible des échanges commerciaux répondent le développement de la coopération économique et scientifique et l'essor des relations culturelles. Pourtant, en dépit de ses succès, la détente franco-soviétique n'a pu se délivrer d'un certain nombre d'appréhensions réciproques et s'est essoufflée, vite dépassée par l'entente américano-soviétique et le rapprochement germano-soviétique, dans l'indifférence de l'opinion française. Peut-on analyser et expliquer ce phénomène ambigu ?
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Les Russes de Gorbatchev à Poutine
Marie-Pierre Rey
- Armand Colin
- Hors Collection
- 4 Mai 2005
- 9782200260491
En 1985, l'arrivée de Mikhail Gorbatchev au pouvoir ne tarde pas à bouleverser le régime soviétique établi. À l'origine soucieux de réformer le pays pour en enrayer le déclin économique, le Secrétaire Général du PCUS se lance peu à peu dans une révolution politique et sociale autant que culturelle. Glasnost et perestroïka sont à l'ordre du jour ; le pouvoir s'engage dans une remise en cause du fonctionnement socialiste de l'économie, s'oriente vers l'abolition du rôle dirigeant du Parti communiste et accorde à une société civile avide de changements des libertés inédites. Mais les réalisations ne sont pas à la hauteur des espoirs initiaux. En quelques années à peine, en butte à des difficultés croissantes, le régime soviétique implose, faisant place à une Fédération de Russie dont les contours politiques, géographiques et mentaux, fragiles, ne lui permettent pas d'échapper à une profonde crise identitaire.
Qu'en est-il aujourd'hui, vingt ans après les débuts de la perestroïka ? Quel bilan peut-on dresser des deux décennies écoulées ? En quoi la Russie actuelle, modelée par les présidences successives de Boris Eltsine et de Vladimir Poutine, diffère-t-elle de l'Union soviétique de 1985 sur le plan politique, institutionnel et économique ? La société russe a-t-elle elle-même véritablement changé ? Quels sont les comportements, les aspirations et les valeurs dans lesquels les Russes se reconnaissent aujourd'hui ? C'est à l'ensemble de ces questions complexes que cet ouvrage se propose de répondre. -
L'effroyable tragedie - une nouvelle histoire de la campagne de russie
Rey Marie-Pierre
- Flammarion
- Champs
- 27 Août 2014
- 9782081350397
« Notre division était anéantie ; ne pouvant avancer par la route, je passais par les champs où s'entassaient derrière moi des hommes et des chevaux blessés et mutilés, dans un état des plus horribles. Décrire ces horreurs est au-dessus de mes forces. » Sous la plume du lieutenant Andreev, qui en 1812 combattait, tout jeune homme, dans les rangs de l'armée russe, l'atroce bataille de la Moskova se dérobe. Comment saisir ce que fut la campagne de Russie pour ceux qui la vécurent ?
Proposer pour la première fois une histoire humaine de la guerre qui opposa l'Empire français à l'Empire russe, en s'appuyant sur des sources jusque-là négligées et des matériaux d'archives inexplorés : tel est l'objet de ce livre. Les sans-grade, civils ou simples soldats, y tiennent le même rang que les héros de guerre ; la voix du peuple russe s'y mêle à celle des grognards de la Grande Armée, pour éclairer d'un jour nouveau l'affrontement des deux géants qui déchira l'Europe.
Illustration : Olivier-Marc Nadel © Flammarion.
© Flammarion, 2012, pour l'édition originale
© Flammarion, 2014, pour la présente édition en coll. « Champs »