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Michel Clouscard
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La bête sauvage : métamorphose de la société capitaliste et stratégie révolutionnaire
Michel Clouscard
- FeniXX réédition numérique (Scandéditions-Éditions sociales)
- Problèmes
- 23 Avril 2016
- 9782402079433
La Bête sauvage, débridée et insatiable, c'est l'image choisie par Hegel pour désigner la société civile lorsqu'elle n'est plus qu'un marché, lorsque se réalise l'hégémonie du libéralisme (ou néo libéralisme). Alors, le conditionnement capitaliste devient tout-puissant... Comment se fait-il que cette métamorphose économique et spirituelle, effectuée par la société française au cours des dernières décennies, soit totalement incomprise, prétexte à toutes les méprises, non-dit et non su d'une époque qui croit tout dire et tout savoir ? La prétendue dénonciation de la prétendue « société de consommation » par les prétendus freudo marxistes n'a été que le meilleur camouflage de la Bête sauvage. L'idéologie du néo capitalisme veut que son libéralisme libertaire soit confondu avec la liberté humaine. Mais l'une des raisons essentielles de la méconnaissance de la nouvelle société ne réside-t-elle pas dans la dogmatisation du marxisme, responsable d'un important retard théorique (retard au demeurant souligné par le 24e Congrès du PCF) ? Le dogmatisme a engendré un très curieux phénomène d'archaïsme polémique : toute la vie culturelle et politique s'est agglutinée sur la défense ou la condamnation d'une autre société, d'une autre époque, d'une autre économie politique, d'une autre stratégie révolutionnaire. Débusquer la Bête sauvage sera définir l'ultime lutte des classes, celle de l'affrontement de la stratégie capitaliste du pourrissement de l'histoire et de la stratégie révolutionnaire en pays « post-industrialisé ».
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De la modernité, Rousseau ou Sartre : de la philosophie de la Révolution française au consensus de la contre-révolution libérale
Michel Clouscard
- FeniXX réédition numérique (Scandéditions-Éditions sociales)
- Théorie
- 12 Août 2016
- 9782402137713
Couronnant la vaste entreprise de dévoilement de la nouvelle société française qu'inaugurait, en 1972, l'« Être et le Code », achevant le triptyque dont le Capitalisme de la séduction et la Bête sauvage sont les deux premiers volets, Michel Clouscard, avec « De la modernité : Rousseau ou Sartre », s'en prend à ce qui selon lui cimente le consensus idéologique aujourd'hui dominant : le néo-kantisme, récupération et même perversion de la philosophie de la Révolution française. Critique impitoyable de ceux qu'il considère comme les maîtres à penser de ce système : Sartre, leur chef de file, mais aussi Lévi-Strauss, Foucault, Barthes, Lacan, « nouveaux philosophes » et autres vedettes du discours à la manière de Bourdieu ou Baudrillard - Michel Clouscard entend mettre à nu, sur leur propre terrain et avec leurs propres catégories, les fondements d'une pensée devenue commune aux libéraux, sociaux-démocrates, contestataires libertaires. À cette idéologie « contre-révolutionnaire » des nouvelles couches moyennes, il oppose le sens révélé par Rousseau de la modernité pour redécouvrir une subjectivité que le marxisme aurait à son sens trop longtemps écartée et pour définir la philosophie révolutionnaire des alliances antisystème dont il a par ailleurs proposé la stratégie politique. Michel Clouscard nous expose ce qu'il estime être la première philosophie de la crise généralisée : revenir aux sources de la Révolution française pour dépasser la « civilisation » pourrissante du libéralisme social libertaire.