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Prix
Michel Wieviorka
-
L'antisémitisme expliqué aux jeunes
Michel Wieviorka
- Seuil
- Expliqué à ...
- 30 Août 2024
- 9782021569018
Pourquoi les Juifs sont-ils l’objet d’une haine particulière ? Quand l’antisémitisme est-il apparu ? Est-ce une forme du racisme ? Pourquoi Hitler détestait-il les Juifs ? Comment l’antisémitisme a-t-il pu renaître après le génocide des Juifs ? Nier le génocide, est-ce être antisémite ? Les Juifs ont-ils le monopole historique de la souffrance ? Existe-t-il un « business de la Shoah » ? Pourquoi une partie de la jeunesse est-elle séduite par des discours antisémites ? A-t-on le droit de critiquer Israël ? L’antisionisme ou le soutien à la Palestine, est-ce de l’antisémitisme ?
Ce petit livre n’hésite pas à poser les questions les plus dérangeantes. Cette nouvelle édition mise à jour démonte avec clarté et tranquillité les idées fausses, les pièges et les théories du complot qui prennent de l'ampleur depuis l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 contre Israël -
L'idée de gauche peut-elle encore faire sens ?
Michel Wieviorka
- Editions de l'Aube
- VOIX ET REGARDS
- 7 Février 2025
- 9782815965200
Une évidence s'impose aujourd'hui au sein des discours : la gauche va mal. Ce livre veut dans une approche nouvelle et moins concentrée sur l'actualité, montrer le réel sens d'une politique de gauche. En s'intéressant à ses racines ainsi qu'à ses objectifs premiers, l'auteur veut montrer comment cette politique s'est transformée et en est arrivée-là, afin de donner ensuite des moyens, des idées pour qu'elle puisse renaître véritablement. Pour ce faire, la gauche doit envisager de nouvelles perspectives dans un paysage politique qui n'est plus celui de ses belles années et ne plus s'appuyer sur les thèmes classiques qui sont aujourd'hui ceux de presque tous les partis. Réinventer au lieu de recopier les mêmes idées. Ca n'est que comme ça que la gauche pourra se relever.
Michel Wieviorka est sociologue, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. -
Grand âge et fin de vie : éthique, citoyenneté et engagement
Michel Wieviorka, Régis Meyran
- Editions de l'Aube
- VOIX ET REGARDS
- 18 Octobre 2024
- 9782815961899
La vieillesse, un naufrage, la fin de vie, un tabou ? Plus nécessairement. C'est un sujet qu'on aborde désormais dans la société civile ou à partir des sommets de l'État. L'approche peut-être délibérative : des citoyens réfléchissent tout en élevant leur propre niveau d'analyse (ex: Convention Citoyenne sur la Fin de Vie, la CCFV), ou engagée : la MGEN demande à ses militants de faire avancer ces dossiers, le Conseil National auto-proclamé de la Vieillesse (le CNaV) et autres associations ébauchent un mouvement de vieux.
Démocratie, éthique, mobilisation : notre société apprend à mieux penser et affronter le vieillissement et la mort. Michel Wieviorka et Régis Meyran livrent ici le résultat d'une recherche parmi les mutualistes (MGEN), les « citoyens » (CCFV) et les « vieux » (CNaV).
Régis Meyran est doctorant en anthropologie sociale et ethnologie. Il est à la fois chercheur associé au CANTHEL, éditeur et journaliste spécialisé dans les sciences sociales.
Michel Wieviorka est un sociologue français et dirige la collection "Voix et regards" aux éditions de l'Aube. -
' Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort. '
L'humour juif, c'est d'abord l'autodérision, une arme puissante face au malheur. Poussé à l'extrême, il devient universel. Et, raison à l'appui, il en dit long sur l'absurdité de la condition humaine.
Michel Wieviorka a retenu pour cet ouvrage des histoires juives bien choisies, inédites ou peu connues. Il s'intéresse à leur contenu et à leurs personnages hauts en couleur. Surtout, il les contextualise, dans leur cadre familial, social, politique, historique, pour comprendre de quoi l'humour juif est le nom.
En dégageant le sens de ces histoires, ce livre apporte un éclairage original, plus général qu'il n'y paraît, sur la question juive, sur l'évolution de la diaspora et sa relation avec l'État d'Israël, sur son histoire, ses drames, mais aussi sa créativité culturelle. L'âge d'or de l'humour juif, durant la seconde moitié du XXe siècle, notamment aux États-Unis et en France, a également été un âge d'or du monde juif. Son dépérissement actuel en dit long. -
Pour une démocratie de combat
Michel Wieviorka
- Robert Laffont
- Le monde comme il va
- 12 Mars 2020
- 9782221248553
Déclin des systèmes et des partis classiques, mise en cause de la représentation politique, montée du populisme et des nationalismes, emprise des fake news, tentation de la violence... : force est de constater la fragilité, aujourd'hui, de la démocratie. Alors que soufflent les vents mauvais de l'extrémisme, de l'autoritarisme, du racisme, de l'antisémitisme, du terrorisme, comment défendre ce bien commun qui nous semblait acquis mais ne l'est pas ?Face à ces maux qui minent nos sociétés et qu'il décrypte en profondeur, Michel Wieviorka interroge la place et le rôle des sciences humaines et sociales. Il y invite le meilleur de sa discipline - la raison, la connaissance de l'histoire, l'imagination sociologique, l'esprit critique - à se mettre (se remettre ?) au service de l'idéal démocratique.Pour une démocratie de combat est un ouvrage pionnier qui conjugue une orientation authentiquement citoyenne, des propositions théoriques et méthodologiques exigeantes et des pistes concrètes pour une démocratie vivante et active. Indispensable en ces temps de perte de repères, de fureur et de démoralisation : à coup sûr un livre de référence.
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Les juifs, les musulmans et la République
Michel Wieviorka, Farhad Khosrokhavar
- Robert Laffont
- Le monde comme il va
- 16 Février 2017
- 9782221199176
En France, les juifs sont inquiets, ils constatent que l'antisémitisme dans le pays s'étend et revêt un tour meurtrier. Les musulmans, eux, sont soupçonnés de passivité ou de compréhension pour le djihadisme, leur intégration bute sur le racisme et les discriminations, et leur seule existence sur notre territoire a relancé les passions relatives à la laïcité. Enfin, notre république est en crise, impuissante bien souvent à se conformer à son propre idéal d'égalité et de fraternité. Il est temps de transformer cette crise en débat et de repenser le vivre-ensemble. C'est ce que propose ce livre, à partir d'une hypothèse originale : les juifs et les musulmans, au-delà de ce qui les sépare, ne sont-ils pas les mieux placés pour réfléchir à l'aggiornamento du modèle républicain français ? Pour permettre à la France de mieux affronter les grands périls actuels - le terrorisme, le racisme, la haine et l'intolérance - et pour préciser les contours d'un nouveau modèle à même de conjuguer les valeurs démocratiques et le respect ou la reconnaissance des particularismes ? Farhad Khosrokhavar est spécialiste de la question de l'islam et de la radicalisation, Michel Wieviorka de la violence et de l'antisémitisme. Tous deux montrent par l'exemple comment musulmans et juifs peuvent contribuer à rebâtir activement notre république.
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Que cherche-t-on dans nos origines ?
Sophie Marinopoulos, Michel Wieviorka, Etienne Klein, Azar Khalatbari
- Belin
- L'atelier des idées
- 10 Mai 2017
- 9782701199641
La question des origines interroge les ressorts les plus profonds de l'être humain. Il faut s'avoir d'où l'on vient pour savoir qui l'on est. D'où le besoin individuel de s'ancrer dans une lignée ; d'où le besoin collectif de se créer un mythe fondateur ; et d'où le besoin universel d'expliquer l'origine du monde. Les réponses à ces questions de la psychologie, avec Sophie Marinopoulos (1re partie), de la sociologie, avec Michel Wieviorka (2e partie) et de la cosmologie, avec Étienne Klein (3e partie). En guise d'épilogue, tous trois confrontent leurs points de vue dans une dernière partie.
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Peut-on en finir avec l'argent roi ? Des spécialistes de différentes disciplines (économie, sociologie, ...) font le point.
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Comment vivre à l'heure du risque. Redonner sens et perspectives à l'idée d'avenir.
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Le peuple existe-t-il ?
Michel Wieviorka
- Sciences Humaines
- Les entretiens d'Auxerre
- 24 Janvier 2013
- 9782361060961
De quoi le peuple est-il le nom ? réflexions philosophiques, linguistiques et historiques sur la notion de " peuple " ; Au nom du peuple/mouvements d'hier et aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs ; Représentations, figures et expressions du peuple ; Peuple et politique/populisme et democratie
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Au pays de l'enfance ; représentations et valeurs (F. de Singly, P. Dibie, M. Dagnaud, B. Remaury, S. Tisseron) ; Regards historiques et géographiques (D. Alexandre-Bidon, J. Bart, C. Delasselle, G. Gauthier, H. Le Bras) ; Le droit à l'enfance (D. Mehl, V. Stan, C. Brtisset, J. Chauvin, H. de Raincourt) ; L'enfant et la cité (B. Drfrance, G. Ferez, J.-P. Rosenczweig, A. Muxel, M. Miaille).
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Rapport à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur la diversité
Michel Wieviorka
- Robert Laffont
- 20 Décembre 2012
- 9782221135815
La " diversité " désigne la variété de profils humains qui peut exister au sein d'une société (origine de pays, de région, de quartier, culture, religion, âge, sexe, apparence physique, handicap, orientation sexuelle, diplômes, etc.). Elle soulève de très délicates questions car il est aisé de voir dans toute imputation de particularisme une marque de racisme, de discrimination ou de stigmatisation. Ces débats qui ont pour sujet la diversité sont en permanence sous-tendus par une opposition entre deux pôles philosophiques principaux : l'un républicain, l'autre multiculturaliste ? une opposition qui, lorsqu'elle se radicalise, exerce des effets de crispation et de paralysie sociale.Comment articuler en bonne intelligence les valeurs universelles du droit et de la raison, et le respect des différences ? Michel Wieviorka, spécialiste des questions de différence et de diversité, dresse un état des lieux édifiant et donne les nouvelles clés pour vivre ensemble dans le respect des différences. Une politique de la diversité a besoin de s'appuyer non pas sur des préjugés ou des informations journalistiques, mais sur des connaissances solides. Michel Wieviorka propose de nouvelles pistes, énumère les expérimentations qui pourraient être envisagées, fait le point sur les expériences novatrices et sur les impasses avérées en matière de diversité, en France et à l'étranger.
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Mensonges et vérités
Michel Wieviorka
- Sciences Humaines
- Les entretiens d'Auxerre
- 16 Juin 2016
- 9782361063757
Cet ouvrage offre une réflexion sur les conditions qui permettraient de renforcer la démocratie, le vivre ensemble en réduisant la part du mensonge (et celle du secret) à ce qui serait un strict minimum
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La politique est à nous
Benoît Hamon, Yannick Jadot, Michel Wieviorka
- Robert Laffont
- 23 Mars 2017
- 9782221201855
Quand le politique et l'intellectuel réinventent la France. Dans ce livre qui sort de l'ordinaire politique et intellectuel, Benoît Hamon et Yannick Jadot, avec Michel Wieviorka, invitent quarante personnalités de la société civile - acteurs sociaux, culturels, économiques, chercheurs - à enrichir le débat public sur des thèmes essentiels de la vie d'aujourd'hui, tels que la réinvention du travail, le sauvetage du projet européen, le digne accueil des réfugiés, l'indépendance de la justice, la confiance en la jeunesse, la démocratie environnementale. Ces analyses, qui s'ajoutent au texte programmatique de Benoît Hamon et Yannick Jadot, ont pour objectif de forger dans notre pays un nouvel espoir, une façon de refonder la politique en liaison avec le mouvement des idées. Rien d'autre, finalement, que le projet de vivre, de penser et de faire ensemble avec bienveillance.
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Les solidarités
Michel Wieviorka, Collectif
- Sciences Humaines
- Les entretiens d'Auxerre
- 1 Juin 2017
- 9782361064242
Comment penser " Les solidarités " face aux défis de l'individualisme et de la globalisation ? Un ensemble de spécialistes de tous horizons examine cette question cruciale, sous la direction du sociologue Michel Wieviorka. L'idée de solidarité est ancienne, elle a une histoire, ne serait-ce qu'en occident, chrétienne, souvent caritative, puis républicaine : la " fraternité " de notre devise républicaine vient l'exprimer, mais peut-être aussi la transformer. L'idée de solidarité est au coeur de bien des mobilisations collectives, auxquelles elle apporte le ciment et la condition même pour pouvoir résister à un adversaire, ou mettre en oeuvre une action offensive. Mais elle est aussi partie prenante du corporatisme, et elle permet à des sociétés secrètes de se perpétuer voire se développer. C'est pourquoi toute approche un tant soit peu générale de la solidarité doit envisager son ambivalence.
Où est la solidarité aujourd'hui ? Quand il n'y a pas d'emploi et donc de travail pour tous, peut-elle encore s'exercer à partir de l'entreprise, du bureau, de l'atelier et de l'action des travailleurs ? La nouvelle culture du partage, qui doit beaucoup à Internet et aux réseaux sociaux, à l'oeuvre en particulier chez les plus jeunes, relève-t-elle de la solidarité ? Cette culture conjugue des formes d'entraide solidaire avec l'intérêt économique de ceux qui utilisent Airbnb ou BlaBlaCar. Cette évolution parfois qualifiée d' " uberisation " est peut-être plus la marque d'une métamorphose du capitalisme que celle de l'entrée dans une nouvelle ère de solidarité. En revanche, le reproche tombe lorsque l'on considère les théories et les pratiques du " care " qui promeut la sollicitude, l'attention réciproque entre ceux qui bénéficient d'une aide et ceux qui l'apportent, entre soignants et soignés par exemple. La solidarité devient ici interpersonnelle, tout en ayant besoin de conditions favorables, institutionnelles ou étatiques. Elle introduit sur un mode à la fois éthique et concret de la sollicitude en direction des plus fragiles dans diverses activités d'entraide, de soin, de travail social, etc.
L'individualisme, d'une part, et la globalisation d'autre part, exercent de forts effets sur la solidarité. La solidarité peut-elle être, doit-elle être tout azimut, inconditionnelle ? La conscience de notre appartenance à un monde global suscite des formes de solidarité qui dépassent le cadre de l'Etat-nation. Les phénomènes migratoires aujourd'hui mettent en évidence les difficultés qu'il y a, en période de crise économique et d'inquiétudes liées notamment au terrorisme et à l'islamisme, à faire valoir un point de vue solidaire et humaniste face aux peurs et aux égoïsmes qui sont à la fois nationaux et sociaux. De même, précisément, le terrorisme a pour effet paradoxal d'encourager diverses formes de solidarité, et d'en récuser d'autres.
La question des solidarités ne se pose pas seulement dans l'espace, à un moment donné, elle se pose également dans le temps. L'idée de développement durable implique de penser la solidarité entre générations, de la part de celles qui vivent aujourd'hui au profit de celles à venir. -
Rendre (la) justice
Michel Wieviorka
- Sciences Humaines
- Les entretiens d'Auxerre
- 13 Juin 2013
- 9782361060756
À travers différents éclairages et points de vue de spécialistes et d'universitaires, le livre présente les fondements et les enjeux nombreux et sans cesse renouvelés de la question de la justice.
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La famille dans tous ses états
Collectif, Michel Wieviorka
- Sciences Humaines
- Les entretiens d'Auxerre
- 14 Juin 2018
- 9782361064907
Sous la direction de Michel Wieviorka. L'enjeu de l'édition 2017 des Entretiens d'Auxerre : aborder dans toute sa complexité la notion de " famille ", en faisant appel à des compétences diversifiées, françaises et étrangères, et relevant de diverses disciplines comme la sociologie, la littérature, la philosophie, l'économie...
La famille est mouvement. Elle varie selon les milieux, dans l'espace et dans le temps, dans la réalité et dans les représentations, dans l'art, la littérature ou la philosophie. Peut-être même le concept de famille ne vaut-il que pour certaines sociétés, à certains moments de l'histoire. Il faut accepter l'idée que la famille est multiforme, et à bien des égards, ambivalente. Il serait simpliste d'affirmer que l'humanité est passée au fil d'une évolution identique pour tous et partout de la famille élargie et polygame à la famille nucléaire (le couple et ses enfants) pour aujourd'hui aboutir à une certaine diversité des types de famille.
La famille constitue pour beaucoup une source de solidarité, de repères et de solidité, même si l'État développe des " politiques de la famille " qui méritent analyse critique. Elle peut alors accompagner le meilleur - le soutien aux plus fragiles - mais aussi le pire, des solidarités claniques ou communautaires, et dans les cas extrêmes, maffieuses.
Le droit peut-il en proposer une définition stable et solide ? La famille est-elle encore, et jusqu'à quel point, couverte par le secret ? Jusqu'à quel point la famille assure-t-elle la reproduction sociale ? Les rôles de chacun des membres sont-ils redéfinis ?
L'enjeu de l'édition 2017 des Entretiens d'Auxerre est ainsi d'aborder dans toute sa complexité la notion de " famille ", en faisant appel à des compétences diversifiées, françaises et étrangères, et relevant de disciplines distinctes.
SOMMAIRE
Michel WIEVIORKA, La famille.
Noëlle CHATELET, La grand-maternité : Un voyage initiatique ?
Martine SEGALEN, Ce qui se cache derrière " Papylouis " et " Mamitine ". Les nouveaux grands parents dans la famille aujourd'hui.
Diversités de la famille
François De SINGLY, Les deux pluriels de la famille : structure et style.
Jean-Luc DOMENACH, La famille : Fondement de la société contemporaine chinoise.
Denis PELLETIER, La " famille catholique " entre politiques du genre et mondialisation théologique (années 1970 - années 2010).
La famille en images
Jean-Marie BARBARO, La famille au cinéma.
Martin DOUAIRE, La famille dans les séries TV : Quelles représentations ? Quelles histoires ?
Aider les familles ou les individus ?
Jean FAGNANI, Aider les familles et les individus : Contradictions et incohérences des politiques sociales actuelles.
Philippe FREMEAUX, État des lieux.
Daniel LENOIR, Participation au débat.
Dilemmes et débats
Hervé LE BRAS, Famille et travail : L'impossible dilemme des femmes et des (hommes).
Séverine MATHIEU, La famille en mouvement ? Normes familiales et recours à l'assistance médicale à la procréation.
Anne MUXEL, La politique au coeur de la famille.
Transmissions familiales
Jean-Michel BALIGAND, La notion de famille vue sous l'angle notarial : Solidarité intergénérationnelle et rôle essentiel du Notaire quant à la transmission du patrimoine. Aspects théoriques et applications pratiques.
Nicolas DUVOUX, La philanthropie des familles en France.
André MASSON, Très cher héritage : Les droits de succession ont-ils encore un avenir ?
Portraits de famille
Rachel LAUTHELIER-MOURIER, Présence absente : Le père de famille dans le portrait bourgeois.
Tiphaine MARTIN, Retrouver sa famille : De Sans Famille à En Famille.
Protéger les enfants - Protéger la famille
Nicole BOYER, Familles et travailleurs sociaux.
Fabienne BRUGERE, La famille moderne et l'invention du " prendre soin ".
Jean-Pierre ROSENCZVEIG, Qui est responsable de l'enfant ?
Famille et politique
Michel FOUCHER, " Papa m'a dit ! " ou le rôle des dynasties familiales dans la politique internationale.
Marcela IACUB, La famille contre la démocratie.
Pascal PERRINEAU, Y'a-t-il des familles politiques ? -
Diviser pour unir ? : France, Russie, Brésil, États-Unis face aux comptages ethniques
Michel Wieviorka, Hervé Le Bras, Rebecca Igreja, France Guérin-pace, Elena Filippova
- Éditions de la Maison des sciences de l'homme
- 7 Avril 2021
- 9782735124961
L'introduction éventuelle de statistiques ethniques en France donne lieu à d'âpres débats. Leurs partisans pensent qu'elles renforceront l'unité nationale en facilitant la lutte contre les discriminations. Leurs adversaires craignent qu'elles n'accroissent les divisions en favorisant le repli communautaire. Pour que la discussion progresse, les auteurs de l'ouvrage ont organisé des rencontres entre partisans et adversaires des statistiques ethniques dans trois grands pays aux pratiques très différentes : les États-Unis avec leurs comptages ethno-raciaux, la Russie avec ses dizaines de nationalités et le Brésil qui classe la population selon la couleur de la peau. L'ouvrage souligne la diversité des solutions retenues, de leurs fondements historiques et des problèmes qu'elles soulèvent. Il ouvre paradoxalement la voie à une pacification du débat français.
-
D’où vient le racisme ? Dans le passé, les sciences sociales ont largement contribué à l’invention et à la diffusion du phénomène.
Aujourd’hui, les bons sentiments, les jugements à l’emporte-pièce ne sauraient tenir lieu d’analyse. Pour comprendre, il faut aussi savoir.
Ce livre novateur montre d’abord, grâce à une documentation érudite, l’évolution des modes d’approche qui, depuis plus d’un siècle, ont été élaborés dans le monde entier afin de penser le racisme. Préjugés, discrimination, ségrégation, violences : chacune de ces formes élémentaires du racisme est, dans un deuxième temps, étudiée dans sa spécificité.
Enfin, l’auteur met en évidence les processus qui favorisent l’extension du racisme, en particulier la déstructuration politique ou sociale et le réflexe d’identité communautaire.
C’est dire que, avec le recul et les outils de la réflexion, Michel Wieviorka éclaire de manière originale les tensions qui travaillent en profondeur la société française. Il s’efforce, en fait, de délimiter ce qu’est vraiment l’espace du racisme. -
Que reste-t-il du modèle EDF, mis en place en 1946, de cette formule que beaucoup ont cru et voulu exemplaire ? En quarante ans, celui-ci a subi bien des chocs, il a été bousculé, complexifié et affaibli, du dedans de l'entreprise, et du dehors plus encore, ne serait-ce qu'avec l'entrée en lice de nouveaux acteurs, syndicats et mouvement antinucléaire notamment.
Que reste-t-il du modèle EDF, mis en place en 1946, de cette formule que beaucoup ont cru et voulu exemplaire ? Que subsiste-t-il de cet ensemble intégré de relations entre les dirigeants d'une grande entreprise nationale et divers acteurs, CGT, appareils d'État, clientèle industrielle et domestique, etc. ? Où sont désormais la toute confiance dans la science, la raison et le progrès, l'identification à la Nation, l'adhésion à la notion de service public, qui apportèrent sa cohésion au modèle EDF ? En quarante ans, celui-ci a subi bien des chocs, il a été bousculé, complexifié et affaibli, du dedans de l'entreprise, et du dehors plus encore, ne serait-ce qu'avec l'entrée en lice de nouveaux acteurs, syndicats et mouvement antinucléaire notamment. Son avenir semble incertain. Au fil d'une longue et exigeante recherche, Michel Wieviorka et Sylvaine Trinh ont d'abord organisé une série de rencontres où tous les acteurs impliqués ont eu l'occasion de vivre avec les dirigeants de l'entreprise des débats approfondis. Ils ont ensuite encouragé les dirigeants d'EDF à analyser eux-mêmes leur action et à réfléchir sur leur attachement au modèle de 1946, aussi bien que sur leur capacité de le rénover. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Par sa démarche novatrice, par les questions qu'il pose, par les réponses qu'il apporte, ce livre est beaucoup plus qu'une monographie d'EDF, déjà décisive. Il renouvelle, de façon originale, la méthode de la sociologie des organisations, dont il élargit l'espace ; en même temps, il aide à comprendre la crise de la social - démocratie à la française et les changements qui affectent nos entreprises - en particulier dans le secteur public - entrées dans l'ère des stratégies et en quête d'un management à la fois mobilisateur et rationnel. -
Cet ouvrage se propose de construire, de reconstruire un objet - le racisme - qui s'est développé avec l'essor de la modernité et qui trouve un second souffle dans sa crise, voire dans ce que certains considèrent son dépassement postmoderne. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale 1993.)
Actes du colloque " 3 jours sur le racisme " organisé par le mensuel Passages et la Maison des sciences de l'homme. Néo-racisme, racisme culturel, institutionnel, symbolique, subtil... en une vingtaine d'années, le concept de racisme n'a cessé de s'enrichir, en même temps qu'un constat s'imposait : le racisme contemporain ne peut plus, ou plus seulement, être pensé dans les catégories de sa période classique. Une inflexion - voire une rupture - s'est produite, au point qu'il faut aujourd'hui s'interroger. Jusqu'où le terme même de racisme est-il encore approprié, quelle continuité y a-t-il entre les doctrines organicistes du passé, et les expressions les plus récentes du phénomène, qui semblent souvent procéder avant tout de références à la différence culturelle ? Cet ouvrage se propose donc de construire, de reconstruire un objet - le racisme - qui s'est développé avec l'essor de la modernité et qui trouve un second souffle dans sa crise, voire dans ce que certains considèrent son dépassement postmoderne. Une telle mise au point ne peut supporter ni l'enfermement dans une seule discipline, ni l'ethnocentrisme. Elle doit prendre en compte, comme dans ce livre, l'épaisseur historique et la diversité du phénomène, et examiner les outils disponibles pour son analyse. Elle doit, enfin, apporter un éclairage utile à ceux qui ne se contentent ni de la bonne conscience de l'antiracisme, ni de celle que peut procurer la critique de l'antiracisme. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale 1993.) -
Critique de la théorie du «Capitalisme monopoliste d'État»
Bruno Théret, Michel Wieviorka
- La Découverte (réédition numérique FeniXX)
- Critiques de l'économie politique
- 9 Octobre 2015
- 9782348005657
Ce livre a un objet précis, la mise en cause de ce qui, dans le discours politique et scientifique du Parti communiste français, se veut l'expression théorique la plus avancée, la seule pertinente et authentiquement marxiste, rendant compte des réalités du capitalisme contemporain, la théorie du capitalisme monopoliste d'État : mise en cause de la logique interne de cette théorie, à travers les développements qu'elle connaît dans la littérature émanant du P.C.F. ; mise en cause, à l'aide de documents statistiques récents, de son adéquation à la réalité dont elle prétend rendre compte ; mise en cause, puisque la référence aux pères fondateurs du marxisme est explicite et constamment affichée, de sa compatibilité avec les écrits de Marx sur lesquels elle affirme se fonder ; mise en cause, enfin, de la conception qu'elle développe d'un État fonctionnant sur le mode de la dévalorisation du capital au profit des monopoles. La critique de la théorie du C.M.E. s'accompagne de propositions positives qui posent, à propos de la fiscalité ou de l'épargne, quelques jalons pour une analyse originale de l'intervention économique de l'État. Elle se dégage, en conclusion, du terrain économique sur lequel se situent les tenants du C.M.E. pour s'interroger sur le projet politique et la conception de l'État qui sous-tendent ladite théorie.
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Fémin Masculin
Michel Wieviorka, Patrice Decormeille
- Sciences Humaines
- Les entretiens d'Auxerre
- 28 Novembre 2019
- 9782361065799
L'affaire Weinstein, plus qu'un simple épisode dans un mouvement d'ensemble allant vers
l'égalité des hommes et des femmes, n'indique-t-elle pas une accélération formidable de
la mutation profonde inaugurée à la fin des années 60, un changement de plus en plus net
de type de société, le passage à une nouvelle culture et peut-être même une rupture anthropologique
dans laquelle l'humanité elle-même se transforme ?
Aujourd'hui, masculinité et féminité dessinent un système inédit : la sexualité, l'amour,
la famille, la procréation, la place relative des hommes et des femmes dans l'emploi, dans
le travail, les études. L'image d'un monde où n'existeraient que deux genres, ou deux
sexes est mise en cause, on s'inquiète de la " confusion des sexes ", on demande :
" Combien de sexes ?", on s'intéresse aux " queers ", à l'intersexualité, aux " trans ".
La question n'est pas propre aux seules sociétés occidentales. Elle se pose dans l'art, dans
le cinéma, dans la littérature, suggérant l'idée d'une tension dans la sexualité, entre nature
et culture.
Cette mutation relève de causes nombreuses : maîtrise médicale de la procréation, poussée
de l'individualisme, qui a mis en cause l'autorité et dissout la légitimité de la domination
masculine, changements dans les modes d'organisation du travail, etc. Surtout, elle doit
beaucoup à des acteurs, et plutôt des actrices. Mais qu'est devenu le féminisme ?
Le mouvement d'ensemble vers plus d'égalité n'exclut pas des oscillations, et ne doit pas
masquer d'importantes différences et variations d'un pays, d'une époque, d'un secteur de
la société à d'autres. Ainsi, on trouve proportionnellement peu de femmes dans l'univers
économique du numérique, et il existe de fortes variations dans le monde entre hommes
et femmes dans le choix de filières scientifiques ou littéraires pour les études.
La mutation du rapport féminin/masculin suscite parfois un malaise dans la condition masculine
et dans la virilité. Elle ne met pas fin, ou pas nécessairement, aux rôles sociaux,
simplement, ceux-ci évoluent, par exemple dans ce qui touche à la vie et à la mort, à l'enfantement,
à la procréation et à la sexualité. De même, les institutions évoluent - ainsi, le
Grand Orient de France, jusque-là fermé aux femmes, a été ébranlé par le changement de
sexe d'un de ses dirigeants devenu femme. La religion ne dicte plus comme par le passé
ce que doit être le couple féminin/masculin, et, de là, ce que devrait être le bon fonctionnement
de l'organisation sociale, mais là aussi, des tendances opposées peuvent contrecarrer
l'évolution générale, on le voit notamment au sein de l'islam.
Les préoccupations éthiques deviennent pressantes, le droit évolue, de grandes questions
philosophiques sont posées, ou reposées à propos par exemple du principe de dualité des
sexes, et de l'égalité : l'édition 2018 des Entretiens d'Auxerre examine ces enjeux avec,
comme toujours, le souci de la rigueur et de l'ouverture d'esprit. -
L'État, le patronat et les consommateurs
Michel Wieviorka
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Politiques
- 21 Janvier 2019
- 9782705921798
Quel est le sens des conflits sociaux posés en termes de « consommation » et comment rendre compte de l'intérêt croissant que portent l'État d'une part, le capital commercial ou industriel d'autre part, à tout ce qui évoque un combat de « consommateurs » ? S'appuyant sur les résultats d'une observation participante, ce livre, après un rappel rapide visant à définir le statut de la consommation dans divers champs théoriques des sciences sociales, commence par faire éclater la pseudo-homogénéité du mouvement des consommateurs. L'analyse, qui se veut tout le contraire d'une description plate et apologétique, est conduite en deux temps. Elle s'intéresse d'abord aux conduites collectives de ceux qui se disent ou se sentent « consommateurs », mettant alors en évidence la pluralité des pratiques, leur hétérogénéité, la variété des acteurs sociaux qui les portent et les effets différentiels de ces pratiques sur la structure sociale. Elle s'attache ensuite au système institutionnel (organisations de consommateurs, partis politiques, syndicats et, surtout, État) qui structure ces pratiques. A l'heure où, de tous côtés, il n'est question que de consumérisme et de défense des consommateurs, où la consommation apparaît comme un thème essentiel de la lutte politique et syndicale, ce livre s'efforce d'opérer un tri pour dégager, en définitive, les éléments positifs à partir desquels le mouvement des consommateurs peut espérer devenir partie prenante d'un authentique mouvement social.