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Sciences humaines
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De la Liberté des Anciens comparée à celle des Modernes
Benjamin Constant
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 19 Mai 2010
- 9782755504194
« La liberté individuelle, je le répète, voilà la véritable liberté moderne. La liberté politique en est la garantie ; la liberté politique est par conséquent indispensable. Mais demander aux peuples de nos jours de sacrifier comme ceux d'autrefois la totalité de leur liberté individuelle à la liberté politique, c'est le plus sûr moyen de les détacher de l'une et quand on y serait parvenu, on ne tarderait pas à leur ravir l'autre. » En 1819, Benjamin Constant donne au cercle de l'Athénée une conférence mémorable, « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes ». Pour les Anciens, en Grèce comme à Rome, la liberté consistait à participer à la vie de la cité, avec une forme « d'assujettissement complet de l'individu à l'autorité de l'ensemble ». Avec la Révolution et un certain nombre d'évolution (commerce, esclavage, etc.), la liberté est devenue, pour les Modernes, synonyme de liberté individuelle. Mais cela veut-il dire que la liberté politique est obsolète ? Au contraire, pour Constant, le danger encouru par les sociétés modernes est que l'individu soit trop absorbé par ses intérêts propres et renonce au partage du pouvoir publique. Il prône donc un système représentatif dans lequel les individus dépassent leurs intérêts particuliers en jugeant leurs mandataires... Et appelle à la responsabilité de chacun et à la participation du plus grand nombre... Un classique d'une perpétuelle actualité politique et philosophique. Édition établie par Louis Lourme.
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De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s'y rallier
Benjamin Constant
- Flammarion
- Champs classiques
- 11 Septembre 2013
- 9782081316034
Benjamin Constant a été un témoin attentif et passionné de la Révolution française. Il n'a eu de cesse d'en commenter le déroulement, et même de participer à ses débats.
Dans ces textes qui datent de la période du Directoire (incertaine et peu glorieuse, mais politiquement passionnante), Constant se bat sur deux fronts : il défend la société issue de la Révolution en se fondant sur les intérêts que celle-ci a fait naître, mais il se réclame aussi des principes de 1789 pour défendre le régime post-thermidorien, à la fois modéré et révolutionnaire.
Ainsi De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s'y rallier (1796) est-il un plaidoyer pour la modération en même temps qu'une apologie du régime républicain issu de la Convention. Ce texte suscita des polémiques auxquelles Constant répond dans Des réactions politiques. Enfin, en 1797, dans Des effets de la Terreur, il défend un régime qui se veut à la fois libéral et révolutionnaire, et montre que la Terreur n'était nullement un moment nécessaire dans la Révolution. Ces deux textes sont aussi reproduits dans cet ouvrage.
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De la liberté de la pensée réunit plusieurs extraits des Principes de politique applicables à tous les gouvernements représentatifs, essai de Constant paru en 1815.Le philosophe s'interroge ici sur la liberté de la pensée, dans différents domaines : la problématique se pose-t-elle de la même manière dans le cas de la presse, de la religion, de l'individu ?
« Il en est de la religion comme des grandes routes : j'aime que l'État les entretienne, pourvu qu'il laisse à chacun le droit de préférer les sentiers. » « Jamais la liberté ou plutôt la licence de la presse ne fut plus illimitée : jamais les libelles ne furent plus multipliés sous toutes les formes, et mis avec plus de recherche à la portée de tous les curieux. Jamais en même temps l'on n'accorda moins d'attention à ces productions méprisables. Je crois sérieusement qu'il y a aujourd'hui plus de libellistes que de lecteurs. » -
Définition exacte de la Responsabilité. LA responsabilité des Ministres est la condition indispensable de toute monarchie constitutionnelle. C'est cette responsabilité, qui place le Roi dans une sphère à part, au-dessus de toutes les agitations du Gouvernement proprement dit. En distinguant entre le pouvoir royal et le pouvoir exécutif ou ministériel, elle fait du premier une autorité neutre et préservatrice, qui départage les pouvoirs actifs en cas de dissentiment, et qui, demeurant toujours calme, parce qu'elle n'est jamais compromise, rétablit le repos, en faisant cesser les luttes, et l'action, en écartant les obstacles.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Des réactions politiques
Benjamin Constant
- Presses Électroniques de France
- 1 Octobre 2013
- 9791022301596
« Pour que les institutions d'un peuple soient stables, elles doivent être au niveau de ses idées. Alors il n'y a jamais de révolutions proprement dites. Il peut y avoir des chocs, des renversements individuels, des hommes détrônés par d'autres hommes, des partis terrassés par d'autres partis ; mais tant que les idées et les institutions sont de niveau, les institutions subsistent. »
Benjamin Constant -
Sur le droit de mentir
Emmanuel Kant, Benjamin Constant
- Flammarion
- GF
- 14 Septembre 2022
- 9782080293336
En 1797, Emmanuel Kant et Benjamin Constant s'affrontent dans une controverse fameuse sur le problème - moral et politique - du droit de mentir. Être véridique est un principe qui doit guider notre conduite. Si Constant reconnaît le bien-fondé d'une telle exigence, il s'oppose à Kant sur son application : selon lui, il ne faut pas en faire une obligation absolue.
En donnant à lire une sélection de textes de Kant sur le mensonge et le devoir moral, les objections de Constant dans Des réactions politiques et la réponse de Kant dans D'un prétendu droit de mentir par humanité, cette édition permet d'examiner ce qui a pu être considéré comme la question du siècle : le rapport entre théorie et pratique.
En GF PHILO', le texte de l'oeuvre est donné à lire sur la page de droite. En regard, des extraits tirés d'autres oeuvres viennent l'éclairer, le questionner, le prolonger.