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frédéric hulot
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Les Pagès, vieille famille auvergnate, ont fait fortune au XIXe siècle en exploitant les forêts des montagnes qui ceignent l'abbaye de La Chaise-Dieu.
Mais les chambardements suscités par la conjoncture de l'entre-deux-guerres, puis de la Libération et des Trente Glorieuses, bouleversent profondément leur façon de voir et de vivre. À travers leur journal, trois personnages expriment tour à tour la manière dont ils vivent des événements lourds de conséquences : Anne-Marie, l'héritière, surnommée "la dame du Livradois", Mathieu, son oncle, et Dominique, sa fille.
Anne-Marie est confrontée à un choix déchirant entre la direction de ses entreprises, qui sont sa raison d'être, et son bonheur personnel. Mathieu, cynique, jouisseur, intelligent, doté d'un profil d'aventurier, s'impose comme le sage conseiller et le mentor de sa nièce. La jeune Dominique, appelée à recueillir l'héritage familial, devra en assurer la pérennité. En sera-t-elle capable ? Autour d'eux gravitent leurs proches, leurs amis, sinon leurs ennemis.
Sans oublier une meute de superbes bouviers bernois qui occupent les lieux en grands seigneurs ! En nous entraînant dans l'intimité de cette famille orgueilleuse et travailleuse, Frédéric Hulot a écrit le roman, minutieusement documenté, d'une vieille France en train de disparaître, celle de grands bourgeois contraints de s'adapter aux nécessités de la vie moderne. -
Fils d'un chirurgien, Jean-Baptiste Jourdan naquit en 1762 à Limoges. Il perdit très jeune ses parents. À la Révolution, embrassant les idées avancées, il s'inscrivit dans un club et, en 1791, rejoignit l'armée où ses capacités lui valurent d'être nommé colonel. Il connut alors une brillante carrière : en moins de deux ans, il fut promu général d'armée. Il remporta les batailles de Wattignies, de Fleurus, et conquit pour la France la rive gauche du Rhin.
Ses idées jacobines étant mal acceptées par le Directoire, il se lança en politique. Élu député, il fit voter la loi d'organisation de l'armée. Il ne s'entendit pas avec Bonaparte qui jalousait son titre de sauveur de la patrie mais qui ne put faire autrement que de lui accorder le bâton de maréchal d'Empire.
La Restauration le choya et Louis XVIII, répondant à ses voeux, l'anoblit. En le nommant à soixante-huit ans gouverneur des Invalides, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1833, Louis- Philippe apporta une consécration à sa carrière.
Scrupuleusement honnête, Jourdan ne s'enrichit pas du fruit de rapines. D'un caractère réservé, ne prenant ses décisions qu'après les avoir longtemps pesées, il fut un excellent chef, animé d'un ardent patriotisme. -
Fils d'un important soyeux lyonnais, Louis-Gabriel Suchet, né en 1770, fut formé par son père pour lui succéder à la tête de son entreprise.
Mais les risques que la Révolution fit courir aux membres de la grande bourgeoisie l'incitèrent, ainsi que son frère, à s'engager dans l'armée en 1793. D'emblée élu officier supérieur, il assista au siège de Toulon où il fit la rencontre de Bonaparte, prit part à la campagne d'Italie et fit montre de grandes capacités de commandement sous Masséna, lors du siège de Gênes. Bonaparte, qui n'appréciait pas la façon dont il concevait la direction d'une grande unité ? à la manière d'une entreprise industrielle ?, le maintint dans des fonctions subalternes pendant plusieurs années.
Grâce à son mariage avec une nièce de Joseph Bonaparte, il fut placé à la tête d'un commandement important en Espagne; il y donna le meilleur de lui-même et fut le seul des maréchaux de Napoléon à obtenir des succès durables tant sur le plan civil que militaire. Homme probe, droit, honnête, quoiqu'un peu opportuniste, excellent soldat, bon mari, il a laissé le souvenir d'un maréchal original dont le bilan s'est révélé largement positif.
Avec cette biographie très documentée, Frédéric Hulot ajoute un nouveau titre à sa prestigieuse série consacrée aux maréchaux de Napoléon. -
Dans la saga napoléonienne, quel étonnant parcours que celui d'Alexandre Berthier ! Fils du géographe en chef des armées du roi, il embrassa très jeune la carrière des armes et, à 36 ans, il était déjà colonel lorsqu'éclata la Révolution.
Ayant reçu la formation d'un officier d'état-major, il devint major général des armées de Napoléon et, à ce titre, s'il assista à toutes les batailles, il n'eut jamais l'occasion d'en gagner une lui-même. Il commanda plusieurs fois l'ensemble des forces françaises et supporta le poids de l'organisation et de la logistique des armées sans défaillance pendant toutes les guerres de l'Empire. La tâche colossale et obscure qu'il accomplit avec une équipe d'excellents adjoints permit à Napoléon de remporter toutes ses victoires.
L'empereur, reconnaissant, le combla de bienfaits et lui fit don de la principauté de Neuchâtel en Suisse. Rallié à Louis XVIII, mais fidèle à son serment, il resta à l'écart pendant les Cent Jours. Sa mort, en 1815, posa une énigme non encore résolue : suicide, accident ou assassinat ? Par sa personnalité, son action, ce pilier de l'Empire reste un être à part, à la fois passionnant et original. -
Leurs noms sonnent encore glorieusement à nos oreilles et ils ont baptisé nombre de grandes artères à travers toute la France. Issus de milieux très divers (apprenti, mousse, fils de chirurgien, membre de la petite noblesse, etc.), ils ont choisi très jeunes le métier des armes et, sans compter sur le moindre passe-droit, ils sont partis du bas de l'échelle sociale pour gravir peu à peu les échelons militaires uniquement par leurs actes héroïques.
Honneur suprême, ils ont été remarqués par Napoléon Ier qui les a faits maréchaux. Plus ou moins honnêtes, plus ou moins scrupuleux, plus ou moins clairvoyants (mais toujours prêts à mener leurs troupes au combat et à braver les pires dangers), ils ont accumulé des richesses dans les territoires conquis et ont été pourvus de titres de noblesse qu'ils ont transmis à leurs descendants.
Frédéric Hulot nous raconte ici leurs fabuleux destins : leur ascension, les grandes batailles qu'ils ont gagnées, les innombrables blessures qu'ils ont reçues pour la gloire d'un empereur qu'ils vénéraient, mais qu'ils ne pouvaient s'empêcher de critiquer.
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D'un monde à l'autre ; le temps des consciences
Nicolas Hulot, Frédéric Lenoir
- Fayard
- Documents
- 2 Septembre 2020
- 9782213715278
« Nous ne traversons pas un moment de crise anodin, nous vivons un moment décisif pour l'avenir de l'humanité. Comment s'extraire d'une dynamique qui nous échappe et d'un système qui nous conduit dans une impasse ? Nous avons chacun éprouvé combien les résistances au changement - en nous, comme dans le monde politique et économique - sont grandes. Nous avons vu la beauté de notre planète, la richesse de l'humanité, et nous avons souffert de les voir saccagées.
Pourtant, comme tant d'autres, nous refusons de nous résigner.
Un autre monde est à notre portée. Un monde fondé sur l'humilité, la sobriété et le partage. Un monde où les joies profondes seraient plus désirées que les plaisirs éphémères. Un monde plus équitable, plus fraternel, davantage relié à la Terre. Ce monde n'est pas une utopie. Nous pouvons tous contribuer à le faire advenir.
Mais cela ne sera possible que par une révolution des consciences.
C'est à cette conversion de notre esprit et de nos modes de vie qu'aimerait contribuer modestement ce livre, fruit du partage de nos réflexions et de nos expériences. »
Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir
Nicolas Hulot a passé une partie de sa vie à voyager dans les zones les plus reculées du monde au fil de son émission télévisée Ushuaïa. Engagé depuis trente ans dans la protection de l'environnement, il fut ministre d'Etat de la Transition écologique et solidaire de mai 2017 à août 2018. Auteur de nombreux ouvrages, il a créé la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme.
Frédéric Lenoir est philosophe et sociologue, auteur de nombreux essais et romans traduits dans une vingtaine de langues. Il est notamment l'auteur des best-sellers : Du Bonheur, un voyage philosophique ; La Puissance de la joie, ou Le Miracle Spinoza, aux éditions Fayard. Il est cofondateur de la fondation SEVE (Savoir Etre et Vivre Ensemble) qui propose des ateliers de philosophie avec les enfants.