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jeff noon
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Dans les rues de Manchester, battues par la pluie et infestées d'ombreflics, errent les Chevaliers du Speed, une bande de déjantés accros aux plumes Vurt, la meilleure drogue qui se puisse rêver. Comme dit maître chat, cependant, soyez prudents, très prudents, ce voyage n'est pas pour les faibles. Mais Scribble n'en fait qu'à sa tête. Il recherche la plume Vurt, ultime, mythique. Une quête qui le mènera au-delà des frontières de l'amour et de lui-même, sans espoir de retour.
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À Histoireville, tout le monde écrit et peut être happé dans les récits des autres. Mais certaines histoires ne sont pas bonnes à raconter, malgré les agents narratifs chargés de les contrôler...
C'est ce qui arrive au détective John Nyquist, qui se réveille à côté du cadavre de l'homme qu'il était payé à suivre. Le voici piégé dans le Corps bibliothèque, à la fois la tour de la cité Melville de laquelle il ne peut sortir et l'histoire dramatique écrite par un certain Obéron. De dangereux personnages sont à la recherche des pages de ce livre, dont Nyquist a trouvé un extrait, et ces pages recèlent un pouvoir véritablement envoûtant, voire mortel.
La série des « enquêtes de John Nyquist », entamée avec Un homme d'ombres en 2020, s'inspire du principe des Villes invisibles d'Italo Calvino ; l'action se déroule à chaque livre dans une ville différente, aux règles totalement fantasmagoriques. Ce polar new weird est éblouissant, étrange et poétique. Un roman à la Jeff Noon promet un voyage dans les contrées du fantastique, pour un mélange unique des genres et un renouvellement des formes de la narration. La Ville des histoires aurait pu être écrite par l'enfant d'Agatha Christie et de William S. Burroughs (pour son écriture-collage ou cut-up). -
Ici les horloges tournent et ne sont jamais les mêmes. Le temps s'emballe, se règle et se dérègle d'une rue à l'autre, sous un ciel que personne n'a jamais vu. À la place, une voûte gigantesque de pure lumière, un dôme d'éclairages artificiels supprimant toute zone d'ombre, sans interruption. Bienvenue dans l'enfer de cette ville embrasée où tous courent après les innombrables lignes temporelles.
John Nyquist, détective privé, est engagé pour retrouver Eleanor Bale, une jeune fugueuse de dix-huit ans. Dans quel recoin a-t-elle bien pu se cacher, alors qu'il n'existe aucun lieu épargné par la lumière?? Dans les ténèbres de Nocturna ou bien plus loin encore, au-delà des frontières de cette cité double?? Pour Nyquist, il ne s'agit pas d'une affaire de routine?: à ses trousses, un serial killer invisible surnommé le Vif-Argent sème la panique. Au cours de son enquête, John Nyquist s'aventurera jusqu'au Crépuscule, cet entre-deux abominable où grouillent la menace et les silhouettes obscures, afin de sauver Eleanor... et probablement la ville tout entière.
Un homme d'ombres est un roman construit par touches impressionnistes mais d'inspiration surréaliste. Ce polar new weird est éblouissant, flirtant avec l'étrange. Les lecteurs ne manqueront pas de se laisser emporter par ses contradictions temporelles et son fantastique angoissant, au fil d'une exploration poétique du temps, de la réalité, de l'humanité. -
LE Roman
À Histoireville, tout le monde écrit et peut être happé dans les récits des autres. Mais certaines histoires ne sont pas bonnes à raconter, malgré les agents narratifs chargés de les contrôler...
C'est ce qui arrive au détective John Nyquist, qui se réveille à côté du cadavre de l'homme qu'il était payé à suivre. Le voici piégé dans le Corps bibliothèque, à la fois la tour de la cité Melville de laquelle il ne peut sortir et l'histoire dramatique écrite par un certain Obéron. De dangereux personnages sont à la recherche des pages de ce livre, dont Nyquist a trouvé un extrait, et ces pages recèlent un pouvoir véritablement envoûtant, voire mortel.
La série des « enquêtes de John Nyquist », entamée avec Un homme d'ombres en 2020, s'inspire du principe des Villes invisibles d'Italo Calvino ; l'action se déroule à chaque livre dans une ville différente, aux règles totalement fantasmagoriques. Ce polar new weird est éblouissant, étrange et poétique. Un roman à la Jeff Noon promet un voyage dans les contrées du fantastique, pour un mélange unique des genres et un renouvellement des formes de la narration. La Ville des histoires aurait pu être écrite par l'enfant d'Agatha Christie et de William S. Burroughs (pour son écriture-collage ou cut-up). -
Lundi 1er mai: le taux de pollinisation s'élève et Manchester est pris dans un éternuement qui prend dangereusement de l'ampleur; homme-chiens, zombies, roboflics, tous ceux qui peuvent rêver dans le Vurt sont atteints. Perséphone, femme enfant, sème la mort et les fleurs autour de ceux qui l'approchent, une Ombre flic et un chien flic enquêtent pour éviter une conflagration funeste, par laquelle le monde du rêve envahirait la ville. Des portes sont en train de s'ouvrir entre les espèces. Deux mondes, l'un réel, l'autre imaginaire, s'interpénètrent, à tel point que le lecteur perd de vue la lisière qui les sépare, thème de prédilection d'un Jeff Noon poète halluciné, qui joue ici avec nos émotions.
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Le troisième tome d'Alice au pays des merveilles ? Pas si simple, c'est du Jeff Noon. Les champignons de Lewis Carroll rencontrent les plumes de l'univers de Vurt dans un conte de fée futuriste. Alice se lance à la poursuite de son perroquet dans les entrailles d'une horloge et se retrouve en 1998, à Manchester. Elle y rencontre des boarocrates, des anagrammes et un certain monsieur Dodgson. Les habitants sont mi-hommes, mi-animaux. Naturellement. Accompagnée de Celia, sa poupée devenue petite fille automatique, Alice doit retrouver les pièces qui manquent à son puzzle, résoudre une série de meurtres et comprendre à quoi servent les points de suspension, tout cela avant deux heures de l'après-midi, 138 ans plus tôt.
Comme toujours chez Jeff Noon, Alice Automatique joue avec le langage (et le fait voler en éclats de miroir), avec la musique (on croise Miles Davis et Jimi Hendrix). C'est le troisième volume publié par Noon dans l'univers de Vurt, et les plumes du perroquet Whippoorwill colorent bien sûr les autres romans. Noon s'amuse à enchaîner les jeux de mots acrobatiques (« Fais comme tu peux, comme tu veux, l'important est que ça coule », dit-il à sa traductrice) et se délecte du nonsense dans une truite (une troisième suite ?) où la fidélité à Carroll se mêle d'hommage, de pastiche et d'une joie communicative. -
L'Angleterre est rongée par une étrange épidémie : les victimes n'arrivent plus à décoder l'information. Les mots sont indéchiffrables, la musique une suite de bruits hostiles. Les miroirs reflètent des inconnus monstrueux. Sillonnant l'asphalte au jour le jour, quatre paumés tiennent le coup grâce à une mystérieuse poudre qui atténue temporairement les effets de la maladie. Marlene, hantée par la perte de sa fille, prend des notes pour résister à la désagrégation. Son but : retrouver et réunir les fragments d'un miroir qui pourrait tout à la fois détenir la source du mal comme sa solution. Descendre en Marche est un « road novel », le premier du genre implanté dans le décor britannique, reflet de notre société, dans laquelle l'excès d'information engendre la perte de sens, les peurs et la solitude dans la foule.
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Voici cinquante récits, cinquante fragments où les genres et les styles s'entrecroisent, se pénètrent et se fécondent, cinquante histoires, étranges, frappantes, dérangeantes ou carrément bizarres, nées dans les zones troubles de la médiasphère et aux marges de la « dance culture ».
Contes de fées urbains, modes d'emploi de machines disparues, grand huits ivres de mots, rappels de produit, pubs pour des objets improbables et club remix conceptuels : Jeff Noon explore les pouvoirs musicaux du langage pour créer de la magie en prose. On retrouve ou l'on découvre ici son univers flou, les rues d'un Manchester décalé, nostalgique ou futuriste, la musique, l'écriture, l'enfance cruelle, le monde du rêve. Et l'autre côté du miroir nous fixe intensément. De quoi vous rendre accroc à Noon dès la première prise. -
Elliot, un bassiste de vingt-cinq ans, rencontre un groupe de musique électro-acoustique : une chanteuse, une dj, un batteur. Fasciné par leur talent brut de décoffrage, il découvre leur secret : une nouvelle méthode qui permet d'enregistrer le son sous forme liquide. Chaque morceau, conservé dans une sphère pleine d'un fluide épais, peut être remixé en le secouant. Les possibilités artistiques lui donnent le vertige, et la drogue omniprésente menace de recouvrer son emprise sur lui, jusqu'au jour où le batteur disparaît. Commence alors une quête aux racines de la musique - le père et le grand-père étaient musiciens eux aussi, dans les styles de leur époque, et la famille semble porteuse d'une lourde hérédité pleine de secrets haineux. Et la musique liquide, bien sûr, peut être bue, inhalée, injectée. Drogué au son, Elliot plonge dans les remix de son coeur. Les chapitres sont des chansons ; ils peuvent être remixés, adaptés, en différents styles, du jazz au skiffle, du punk à la pop et à la dance ; la musique envahit les pages, coule dans les veines et modèle le monde.