Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Quand on voyage dans l' ABCdaire, le plaisir d'apprendre fait ricochet
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Ces carnets de plongée de Freddy Tondeur, qui hante les fonds marins depuis une trentaine d'années, contiennent une foule de péripéties palpitantes, et cela dans tous les domaines : la chasse, l'archéologie et même l'intrigue policière. Les vives aux armes machiavéliques, les murènes, dont certaines espèces tropicales ont deux mètres cinquante de longueur pour un demi-quintal de poids, les raies-pastenagues au dard barbelé, les poulpes hideux et bonasses, les requins et, bien entendu, les fameux mérous que convoite tout chasseur sous-marin, voilà autant de sujets d'aventures. Mais il y a plus... En effet, de Fos-sur-Mer, haut lieu de l'archéologie sous-marine (avant que les dragues n'aient tout broyé) jusqu'en Crète, c'est à une étonnante prospection que nous invite l'auteur. Avec lui nous recherchons les bateaux de Ménélas au sud de l'île de Crète, visitons des cités englouties sur tout le pourtour de la Méditerranée, ou découvrons, sous six mètres d'eau, le site de Matala, avec ses mystérieux alvéoles creusés dans la falaise. Nous participons enfin à l'enquête que l'auteur, un jour, a dû mener, par quelques mètres de fond, pour dépister un criminel. C'est la passion d'un homme, passion de la mer, de l'aventure qui nous entraîne tout au long de ce livre. Et passion de raconter qui rend ces 10 000 heures sous les mers étonnamment vivantes.
Maître de la comédie sophistiquée, du clin d'oeil ironique, du sous-entendu sexuel, Lubitsch a signé des films pétillants et capiteux comme des cocktails : Haute Pègre et Sérénade à trois, Ninotchka et Jeux dangereux (To be or not to be), Rendez-vous et La Folle ingénue ne cessent de séduire et de surprendre, de faire rire et d'émouvoir. Ces titres, familiers aux cinéphiles et aux téléspectateurs, constituent le sujet principal de Lubitsch ou La Satire romanesque. L'oeuvre est ici, pour la première fois, restituée dans sa plénitude : à l'évolution de son style et de ses techniques répond l'unité foncière de sa veine satirique et même de son engagement idéologique. Lubitsch prend pour cibles les militaires, les publicitaires, les capitalistes, les communistes et les nazis. Il exalte les marginaux, les bohèmes, les roués, et surtout les femmes belles et spirituelles, incarnées par Pola Negri, Miriam Hopkins, Marlène Dietrich ou Carole Lombard, qui usent librement d'un corps parfumé, svelte et soyeux.
La virtuosité mérite-t-elle l'immense faveur dont elle bénéficie de la part du grand public ? Est-elle, au contraire, l'agent de perversion du goût contre lequel, périodiquement, depuis Saint-Augustin, s'élèvent tant d'impitoyables censeurs ? C'est l'un des problèmes que l'auteur du présent livre a tenté de résoudre. A cet effet, il esquisse, à larges traits, l'histoire de la virtuosité à travers les âges, avec ses alternances de périodes créatrices et de stagnation, son influence tantôt stimulante, propre à susciter des formes nouvelles, tantôt néfaste, lorsqu'elle borne ses ambitions à exploiter les clichés brillants et creux dont les auditoires font leurs délices aux époques de décadence. Autour de ce sujet central sont groupés divers chapitres qui tous s'y rattachent étroitement : sur les concerts, les chefs d'orchestre, les instruments, quelques virtuoses exceptionnels par le talent, l'âge (enfants prodiges), l'originalité (parmi eux, des excentriques tels que Jarnowick, Alexandre Boucher, Paganini considéré sous cet angle, tel qu'il apparut à ses contemporains) enfin leurs juges qualifiés, les critiques. Ce petit livre se présente sans le moindre appareil d'érudition, destiné qu'il est, non aux musicologues, mais à quiconque s'intéresse à la musique et à ceux qui en sont les propagateurs. Toutefois, il ne contient rien qui ne provienne de sources incontestables.
Baudelaire a dit : Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Peut-on dire qu'il en est aussi ainsi entre les diverses oeuvres d'art ? Entre une cathédrale et une symphonie, un tableau et un poème, une statue et un film, quelles peuvent être les structures communes, les affinités et les oppositions ? Comment la force créatrice unique - l'art - dont procèdent toutes ces oeuvres se diversifie-t-elle en s'exprimant dans ces langages artistiques si divers ? Jusqu'à quel point reste-t-elle pourtant semblable à elle-même dans tous ses domaines d'action ? Chercher cela, c'est l'objet de l'esthétique comparée, dont la méthode est de trouver des notations comparables pour toutes les structures artistiques.
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Quand on voyage dans l'ABCdaire, le plaisir d'apprendre fait ricochet
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« Marcel Duchamp est, pour certains, le maître suprême qui a débarrassé la peinture de la nécessité d'exprimer une émotion ou d'obéir à une formule esthétique, celui qui a assumé une attitude entièrement nouvelle envers toutes les choses de l'art et de la vie; pour d'autres, considérant le sens profond de son oeuvre (et de sa désoeuvre), il est une sorte d'alchimiste sans le savoir, exerçant une influence énigmatique. Tous les avis s'accordent néanmoins à reconnaître qu'il eut un esprit d'une acuité exceptionnelle, puissamment logique jusque dans l'absurde, conférant un éclat durable à ses moindres trouvailles. »
Quand on voyage dans l'ABCdaire, le plaisir d'apprendre fait ricochet
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Tout d'abord modeste abri pour les plantes fragiles puis grandes cathédrales de cristal dont s'enrichissent les plus beaux jardins botaniques, la serre est aujourd'hui un lieu de protection et de conservation des espèces en danger. Mais cet espace tempéré et lumineux est devenu surtout une pièce à vivre : une pièce « verte » remplie de plantes qui permet de retrouver à tout moment le contact avec la nature. Le jardin d'hiver fait rentrer le jardin dans la maison et offre le délicieux plaisir de vivre parmi les plantes et les fleurs à l'abri des intempéries. Un lieu idéal pour rêver, lire, se reposer, recevoir des amis ; une pièce en plus ouvrant sur le jardin, ou plus simplement sur une terrasse ou un balcon.
Ce livre donne l'occasion de comprendre l'engouement que suscitent ces constructions d'acier et de verre : il invite à un voyage dans le temps et dans l'espace à la découverte de ces lieux publics spectaculaires et offre au lecteur la possibilité de pénétrer dans des endroits intimes plus secrets ; tels ces jardins d'hiver privés qui sont devenus salons, salle à manger, cuisine ou bureau. Cet ouvrage s'impose comme une source d'inspiration précieuse - enrichie par un carnet d'adresses - pour qui rêve de créer ce jardin intérieur baigné de lumière et à l'abri du vent.
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Dès ses débuts à Leyde, Rembrandt (1606-1669) manifeste un don exceptionnel pour traduire l'expression humaine, qu'il saisit dans le modelé sensible du clair-obscur. Ce goût pour la vérité psychologique, rehausse ensuite la veine baroque de sa première production, à Amsterdam, qui lui vaut richesse et renommée. Son art connaît ensuite une intériorisation croissante : un luminisme intense imprègne chaque sujet, traité dans des coloris chauds hérités des Vénitiens (« Les pèlerins d'Emmaüs », Louvre).
Puis, plus que jamais détaché des modes, Rembrandt s'enfonce seul dans la définition d'un langage plastique d'une harmonie inimitable, tout entier bâti sur le jeu du rouge et de l'or, et modelé par de lourds empâtements.
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