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ANITA ROCHEDY
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« Quel que soit notre destin, il habite les montagnes au-dessus de nos têtes. »
Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant des montagnes. Ils ont 11 ans et tout les sépare. Dès leur rencontre à Grana, au coeur du val d'Aoste, Bruno initie Pietro aux secrets de la montagne. Ensemble, ils parcourent alpages, forêts et glaciers, puisant dans cette nature sauvage les prémices de leur amitié.
Vingt ans plus tard, c'est dans ces mêmes montagnes et auprès de ce même ami que Pietro tentera de se réconcilier avec son passé - et son avenir.
Dans une langue pure et poétique, Paolo Cognetti mêle l'intime à l'universel et signe un grand roman d'apprentissage et de filiation.
Traduit de l'italien par Anita Rochedy -
« En bas dans la vallée surpasse Les Huit Montagnes. »
La Reppublica
Fredo et Luigi ont grandi dans la Valsesia, une vallée montagneuse du nord de l'Italie. Ils se ressemblent tout en étant très différents, comme les arbres que leur père a plantés à leur naissance. Pour Luigi, un mélèze, qui regarde vers le soleil et ondoie dans le vent. Pour Fredo, un sapin fort et résistant, qui s'épanouit à l'ombre.
Betta, milanaise et lectrice de Karen Blixen, a traversé de façon fugace la vie de Fredo pour s'enraciner dans celle de Luigi, qui est devenu garde forestier.
Alors que le couple attend une petite fille, Fredo est de retour après sept ans au Canada. Depuis la mort du père, les deux frères n'ont en commun que leur addiction à l'alcool et la vieille maison familiale, là-haut sur la montagne. Luigi voudrait racheter la moitié de Fredo, pour y commencer une nouvelle vie avec Betta.
Mais sur ces terres rudes et oubliées de tous, un verre ou un mot de trop suffisent parfois à libérer les ténèbres de la vallée, et à transformer les chiens en loups.
Dans ce roman dur et poli comme la pierre, Paolo Cognetti descend des glaciers du Mont Rose pour raconter les existences fragiles des habitants de la vallée - et celles des animaux et de la nature qui les entourent.
Traduit de l'italien par Anita Rochedy -
Fausto a quarante ans, Silvia en a vingt-sept. Il est écrivain, elle est artiste-peintre. Tous deux sont à la recherche d'un ailleurs, où qu'il soit. Alors que l'hiver s'installe sur la petite station de ski de Fontana Fredda, au coeur du val d'Aoste, ils se rencontrent dans le restaurant d'altitude Le Festin de Babette. Fausto fait office de cuisinier, Silvia, de serveuse. Ils se rapprochent doucement, s'abandonnant petit à petit au corps de l'autre, sans rien se promettre pour autant. Alors qu'arrive le printemps et que la neige commence à fondre, Silvia quitte Fontana Fredda pour aller toujours plus haut, vers le glacier Felik, tandis que Fausto doit redescendre en ville rassembler les morceaux de sa vie antérieure et finaliser son divorce. Mais le désir de montagne, l'amitié des hommes et des femmes qui l'habitent et le souvenir de Silvia sont trop forts pour qu'il résiste longtemps à leur appel.
Après le succès mondial des Huit Montagnes, Paolo Cognetti revient sur ses sommets bien-aimés avec un éblouissant roman d'amour, véritable ode à la montagne tour à tour apaisante, dangereuse, imprévisible et puissante. -
Le Garçon sauvage commence sur un hiver particulier : Paolo Cognetti, 30 ans, étouffe dans sa vie milanaise et ne parvient plus à écrire. Pour retrouver de l'air, il part vivre un été dans le Val d'Aoste. Là, il parcourt les sommets, suspendu entre l'enfance et l'âge adulte, renouant avec la liberté et l'inspiration. Il plonge au coeur de la vie sauvage qui peuple encore la montagne, découvre l'isolement des sommets, avant d'entamer sa désalpe, réconcilié avec l'existence. Néanmoins, ce séjour initiatique ne parvient pas à l'affranchir totalement du genre humain : « je pourrais me libérer de tout, sauf de la solitude. »
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« Qu'allais-tu faire là-bas ? Tes amis te le demandaient souvent : pourquoi encore cette ville ? Pourquoi tout ce temps ? Qu'y a-t-il à New York que tu ne connais pas déjà ? Parfois tu te le demandais aussi. Tu l'avais arpentée en long, en large et en travers, si bien que tu la connaissais mieux que ta ville natale. "Pour écrire" était la réponse qui coupait court à toute question. Mais il y avait quelque chose d'autre de trop difficile à expliquer. »
En 2003, Paolo Cognetti, âgé de 25 ans, se rend à New York pour réaliser une série de films documentaires sur la littérature américaine. Le jeune écrivain tombe sous le charme de la ville qui ne dort jamais et, pendant dix ans, il n'aura de cesse d'y retourner. Ces Carnets de New York sont le récit de ses multiples allers-retours dans la ville « des chasseurs de fortune, des souffleurs de bulles de savon et des rêves brisés ».
Dans cette langue qui n'appartient qu'à lui - divin mélange de simplicité et de poésie -, il nous entraîne sur les pas de ses héros littéraires, Melville, Whitman, Ginsberg, Capote ou encore Paley, Salinger et Kerouac. Il déambule dans Brooklyn, « la ville des écrivains », erre entre les gratte-ciel de Manhattan, traîne sa solitude le long de l'Hudson ou de l'East River, fait une pause chez Ozzie's pour noircir les pages de son carnet. Comme toujours avec Paolo Cognetti, il n'est de voyage sans rencontres et nouvelles amitiés : à chaque retour à New York, le voilà qui retrouve ses amis italo-américains, Bob, son « oncle de Brooklyn » qui doit ses rudiments d'italien à lecture de Moravia et Jimmy, qui nourrit une passion pour Mussolini et n'a jamais mis les pieds en Italie.
Illustré de neuf cartes dessinées par l'auteur, ces carnets sont une ode à New York, « ses ponts, ses îles, ses automnes, ses habitants mi-réels, mi-fantastiques ».
Traduit de l'italien par Anita Rochedy -
Chaque matin, à une heure où le coq dort encore, le Felice quitte le village et part vers les sommets qui dominent le Val Blenio, personne ne sait vraiment où. Jusqu'au jour où le narrateur, arrivé de la ville, décide de lui emboîter le pas. Voici le récit de ses journées passées en compagnie du vieil homme et des habitants du village, au contact d'une existence marquée par les mêmes habitudes immuables, les gestes simples et beaux de ceux qui ont construit une relation privilégiée avec la nature. L'écriture de Fabio Andina, aussi sobre que sensible, instille dans Jours à Leontica le rythme lent et serein d'une existence passée au coeur de la montagne.
Fabio Andina est né à Lugano en 1972 et a étudié le cinéma à San Francisco. Il vit au Tessin, à Malcantone, près de la frontière entre la Suisse et l'Italie. Publié en 2018 en italien, Jours à Leontina est son deuxième roman, le premier à paraître en français. -
À Piano Battaglia, petit village du massif montagneux des Madonies dans le nord de la Sicile, Tancredi Pisciotta espère retrouver la paix après une année éprouvante. Mais les choses tournent mal. Lors d'une randonnée, il tombe sur un jeune berger mortellement blessé. Avant d'expirer l'homme laissera échapper deux faibles mots : "Le loup". Pourtant cela fait bien longtemps que le dernier loup de la région a été abattu. À l'auberge, les quelques habitants du village murmurent : Gaetano et Abele, les deux vieux de la montagne, Mimmo le garde forestier et Piero, le père d'Angela. La jeune femme est mutique depuis l'enfance, mais dans ses yeux se cachent des secrets plus grands qu'elle-même. Ce sera à Tancredi de faire remonter à la surface des vérités cachées dans un lointain passé.