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ERIC CHEDAILLE
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Lyman est un vieil historien coincé dans un fauteuil roulant. Retiré dans la maison familiale, il se plonge dans l'histoire extraordinaire de sa grand-mère : Susan Berling, autrice et illustratrice, quitte la côte Est et passe sa vie sur la Frontière. Elle laisse son confort derrière elle, et suit son mari au coeur de l'Ouest sauvage de la fin du XIXe siècle. Susan forme avec lui un couple atypique, dont les aventures témoignent de la marche inexorable d'une Amérique en pleine expansion. À travers elle, Lyman se confronte à l'histoire vivante de son pays, à sa propre existence et au sens qu'il peut encore lui donner.
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Une demeure fermée à clé. Un chien qui aboie la nuit. Un meurtre sans merci. Douze suspects. Un enquêteur prêt à dévoiler une vérité qui dérange.
Au cours de l'été 1860, un terrible fait divers ébranle l'Angleterre victorienne. Qui a tué le petit Saville Kent, trois ans, dernier-né d'une respectable famille de la campagne anglaise ? Les habitants de Road Hill House doivent faire face à une évidence : le coupable est forcément l'un d'entre eux. L'affaire défraie bientôt la chronique, provoquant une hystérie nationale à l'idée des vices que cachent les portes de la bourgeoisie. Scotland Yard confie l'enquête à l'un des premiers détectives, Jack Whicher, qui dévoilera au pays entier les secrets d'une famille au-dessus de tout soupçon.
Ce livre culte décrypte l'un des plus célèbres meurtres du XIXe siècle qui donna naissance au roman policier.
« Ce récit historique construit comme un polar est plus romanesque qu'une fiction. »
Elle
« Captivant. Summerscale met à sa reconstitution l'entêtement du journaliste, la minutie de l'historien, la finesse d'analyse de l'écrivain. »
Télérama -
Né dans le rêve pionnier, Aldo Leopold a consacré sa vie à observer la nature. Autour de sa ferme dans son ``comté des sables'' comme à travers le reste des États-Unis, il mesure l'empreinte de l'homme, insidieuse, sur les écosystèmes, et en déduit la nécessité d'un changement de regard. La terre ne doit plus être considérée comme une marchandise, mais comme une communauté qu'il faut appréhender avec patience, humilité et respect.
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Peu après l'Indépendance des ÉtatsUnis, le jeune Angel Woolsack grandit sous la férule d'un père prédicateur fanatique au sein d'une communauté misérable de l'Ohio. Samuel, le fils un peu plus âgé d'un autre religieux, devient comme son frère. Tous deux s'enfuient vers les marches de la Floride, sur la piste du grand frère de Samuel, Reuben, qui s'y serait fait un nom. Sur ce territoire espagnol et encore sauvage, tout semble possible pour un jeune ambitieux comme Angel, porté par une foi fervente et une absence totale de scrupules. C'est le début d'une épopée sauvage inspirée du destin extraordinaire des frères Kemper.
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Joe Allston, ex-agent littéraire new-yorkais, tourne en rond dans sa retraite californienne. Un jour qu'il s'apitoie sur lui-même, il reçoit une carte postale d'une vieille connaissance, et des souvenirs enfuis le transportent au Danemark vingt ans plus tôt. Un voyage dans la mémoire que Ruth, son épouse depuis un demi-siècle, décide de partager avec lui. Il plonge alors dans son passé, revoit ceux qu'il a perdus, et s'interroge sur la vie qu'il aurait eue s'il avait osé faire d'autres choix. Cette Odyssée intérieure l'aidera-t-elle à faire la part des choses ? Pourra-t-il enfin être plus qu'un simple spectateur de sa propre existence ?
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Depuis sa rencontre avec Mark, Jiselle croit vivre un conte de fées. Ce séduisant pilote, veuf et père de trois enfants, lui a demandé de l'épouser. Cette proposition est tellement inespérée que Jiselle accepte aussitôt, renonçant à sa carrière pour devenir femme au foyer. Mais son existence prend peu à peu un tour inquiétant : entre les absences prolongées de Mark, l'hostilité de ses enfants à son égard, et la mystérieuse épidémie qui ravage les États-Unis, Jiselle prend conscience que son mariage, sa nouvelle famille et tout leur monde parfait menacent de s'écrouler...
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En ces bouillonnantes annees 1960, la jeunesse americaine se berce d'illusions et d'utopies. Joe Allston, agent litteraire a la retraite, regarde cette epoque agitee avec iro- nie : revenu de tout, il regrette de n'avoir pas su creer avec son fils desormais decede la relation qu'il aurait voulue. Seule l'affection que sa femme Ruth et lui portent a un jeune couple du voisinage les rattache encore au monde exterieur. Leur existence confortable et routiniere va se voir chamboulee par l'installation d'une colonie de hippies a proximite. Entre indulgence et exasperation, Joe et Ruth vont se retrouver confrontes a une jeunesse qu'ils ne comprennent plus guere.
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Il existe à New York une rue au nom évocateur : Division Avenue. Elle se situe dans une partie spécifique de Brooklyn, le quartier juif orthodoxe.
C'est là que vit Surie Eckstein, qui peut s'enorgueillir d'avoir vécu une vie bien remplie : mère de dix enfants, elle passe des jours tranquilles avec sa famille. Alors qu'elle pensait être ménopausée, Surie découvre qu'elle est enceinte. C'est un choc. Une grossesse à son âge, et c'est l'ordre du monde qui semble être bouleversé. Surie décide de taire la nouvelle, quitte à mentir à sa famille et à sa communauté. Ce faisant, Surie doit affronter le souvenir de son fils Lipa, lequel avait - lui aussi - gardé le silence sur une part de sa vie. Un secret peut avoir de multiples répercussions : il permettra peut-être à Surie de se réconcilier avec certains pans de son passé.
Avec Division Avenue, Goldie Goldbloom trace le portrait empathique, tendre et saisissant d'une femme à un moment charnière de son existence. Et nous livre un roman teinté d'humour où l'émancipation se fait discrète mais pas moins puissante. -
Dans un avenir proche et désolant, la crise environnementale a ravagé l'Angleterre. Un régime autoritaire organise le rationnement de la population dans des villes exsangues, et le droit à la reproduction est rigoureusement contrôlé. Une jeune fille nommée Sister raconte son évasion et sa quête pour rejoindre une ferme utopique dans la région des Grands lacs : l'armée de Carhullan, une bande de rebelles ayant renoué avec une vie rurale et coupé tout lien avec les hommes.Dans la lignée de «La Servante écarlate» de Margaret Atwood, Sarah Hall aborde avec une remarquable originalité les questions d'écologie, de genre et de défense des libertés individuelles, et propose une vision décapante du pire des mondes à venir. Une contre-utopie féministe exaltante.
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Dakota, 1905. La jeune Elsa a fui les plaines du Minnesota pour venir
jusqu'ici dans l'espoir d'y fonder une famille. Bo Mason, lui, rêve de
fortune, d'aventures, de mouvement perpétuel et de conquêtes. Lorsqu'ils
tombent éperdument amoureux, ces désirs contradictoires semblent
accessoires. Au fur et à mesure des trente années qu'ils vont partager
naîtront deux garçons, se désintègreront les désirs, se bâtiront d'autres
réussites, pendant qu'un pays continuera de se construire et de charrier
des mythes. Entre bonheurs éphémères, affres de l'amour, temps de la
prohibition et conquête de la terre, Wallace Stegner, immense écrivain
de l'Ouest, livre ici l'histoire passionnante d'une famille qui résonne à
travers les époques et les cultures. -
Deux couples d'enseignants à l'âge de la retraite, amis de longue date, passent leurs vacances dans une maison isolée en pleine forêt. Les uns étaient modestes, les autres mondains, mais l'amour de la littérature, le partage des bonheurs et des épreuves de l'existence ont forgé entre eux un lien aussi indissoluble que nécessaire. Au fil des retours sur le passé, Stegner évoque avec force et émotion le flot de la vie et la puissance du souvenir, tandis que s'invite la promesse de la mort.
En lieu sûr est le dernier roman de Wallace Stegner, figure incontournable de la littérature américaine, dont l'oeuvre maintes fois couronnée (Prix Pulitzer, National Book Award) continue d'influencer d'innombrables héritiers. -
Le goût sucré des pommes sauvages
Wallace Stegner
- Éditions Gallmeister
- Totem
- 22 Août 2019
- 9782404006413
Ross et Margaret roulent sans but précis dans les collines du Vermont que l'automne pare d'une beauté enveloppante. Grisés par cette journée parfaite, ils s'engagent sur un chemin peu passant, qui ne semble plus mener nulle part. Cette campagne ancienne paraît abandonnée de tous. Et pourtant, d'une vieille ferme surgissent une femme, puis sa fille, étrange créature qui entraîne Margaret vers un verger magnifique empli de pommes sauvages.
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Sauvé de l'orphelinat par une famille bourgeoise et aimante, Isaac devient artiste peintre. Il se consacre à son art sur la côte sauvage de Floride dont la luxuriance le fascine. Un jour de 1914, tandis qu'il navigue dans la baie voisine, il rencontre Kemper, une héritière rebelle à la famille étouffante dont il tombe immédiatement amoureux.
Tous deux se construisent un refuge sur la côte du Golfe, loin des bruits du monde. Mais le bonheur est de courte durée : les drames qui déchirent la famille de Kemper et la Première Guerre mondiale mettent en danger leur union. -
Dans son atelier de Burntcoat, gigantesque hangar perdu au milieu de la lande anglaise, Edith Harkness forge, soude et modèle des morceaux de bois et de fer afin de créer des oeuvres colossales. Pour cette sculptrice inspirée, elles incarnent l'énergie et la vitalité à leur apogée. Cette prédisposition lui vient de sa mère, écrivaine, dont le souvenir tendre guide son inspiration sans limites.
C'est dans ce lieu clos, à la fois espace de travail et laboratoire intime, qu'Edith décide de se retrancher en compagnie de Halit. Avec cet homme marqué par l'exil et secret qu'elle connaît à peine, elle vit une passion dévorante, hors du temps et du monde pendant des semaines entières. Abolissant tous les tabous, les deux amants se lancent à corps perdu dans une histoire d'amour totale - jusqu'à ce que la réalité vienne frapper à la porte de l'atelier, car dehors la maladie rôde et
la destruction gronde.
Récit intime porté par une écriture d'une grande sensualité, L'Atelier est un hymne à la puissance de la création et des sentiments dans un monde au bord du désastre. Sa beauté et sa force nous inspirent.
Sarah Hall est née en 1974 dans le comté de Cumbria en Angleterre. Après avoir vécu au pays de Galles, en Écosse, en Irlande et aux États-Unis, elle s'est installée dans la région des South Lakes. Son premier roman, Haweswater, a obtenu le Commonwealth Writers First Novel Prize en 2003. Le Michel-Ange électrique (2004) a été sélectionné pour le prix Orange, le Man Booker Prize et le prix Femina étranger. Son oeuvre est traduite dans plus de quinze langues.
L'Atelier est son sixième roman.
Traduit de l'anglais par Éric Chédaille.
« L'art comme forme de survie ; la résilience de l'esprit humain face à la dévastation du corps - un superbe récit sur l'intimité et sur notre terrible capacité à affronter les ténèbres pour en tirer de la beauté. »
The Irish Independent -
Rachel Caine travaille dans une réserve indienne de l'Idaho. Elle est sans nul doute le meilleur expert britannique de la biologie et du comportement des loups. À la demande d'un riche propriétaire terrien militant de la cause environnementale, elle accepte de rentrer en Ecosse pour l'aider à réintroduire le loup gris dans son domaine. Pour Rachel, ce retour en Combrie n'est pas uniquement synonyme de changement professionnel. Enceinte depuis peu, elle doit également se réconcilier avec sa famille désunie et faire face au défi que représente la réintroduction d'un animal disparu de l'île depuis plus de cinq siècles. Sur fond de débat sur l'indépendance de l'Ecosse, Sarah Hall interroge la nature fondamentale de l'homme et de l'animal, se penche sur les concepts d'écologie et de progrès, sur les préoccupations les plus obsédantes de l'humanité. « Quelle réussite ! C'est tellement vif, vivant, dynamique. Je pouvais voir les loups et les personnages défiler dans le paysage comme un film dans ma tête. Il m'a été difficile de me défaire de ce livre dès lors que je m'en emparais. Une construction magnifique. » Val McDermid
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Tout commence par une découverte : un petit garçon de cinq ans erre seul dans l'aéroport d'Hambourg. De toute évidence, il a été abandonné par ses parents. Pourquoi ?
Pour résoudre ce mystère, il nous faut retourner dans le temps et s'attarder sur un autre destin : celui de Vollie Frade, dit « Le Volontaire », un homme âgé vivant au Nouveau-Mexique et au passé lourd de secrets. Bien des années plus tôt, il s'est engagé pour la guerre du Vietnam, dans le but de se perdre et de disparaître. Et a ainsi, sans le savoir, déclenché une chaîne d'événements qui le mèneront des jungles du Cambodge (où il sera soldat) au quartier de Queens à New York et à une curieuse communauté hippie dans le Nouveau-Mexique. Où qu'il aille, Vollie Frade cherche un sens à sa vie, un lieu à habiter pleinement et une famille d'élection. Une quête qui pourrait le mener à la tragédie.
Balayant plusieurs décennies, Le Volontaire trace le portrait de personnages marginaux et inoubliables. Avec son écriture âpre et lyrique, Salvatore Scibona nous livre un grand roman dans la plus pure tradition américaine et explore sur trois générations la nature des relations filiales. -
À travers ces mémoires familiaux - qui retracent les mythes, les légendes et les secrets de sept générations de femmes incroyables -, Juliet Nicolson, la petite-fille de Vita Sackville-West, enquête sur le sens de la famille, la mémoire, le passé.
Dans les quartiers pauvres de Malaga au XIXe siècle, l'Angleterre frappée par la Seconde Guerre mondiale ou le New York des années 1980, ces femmes deviennent, pour l'auteur, des personnages à part entière et partie intégrante de ce qu'elle est et d'où elle vient.
En abordant la perte, le secret, la jalousie, tous les désirs et devoirs qui peuvent opposer une mère et sa fille, en explorant le sentiment d'appartenance et ce qu'il peut créer de solitude, ce récit nous permet de pénétrer un milieu - celui de l'aristocratie anglaise éclairée - aussi admiré que critiqué.
« Ce livre est une parfaite illustration du fait - trop souvent oublié - que les personnages de l'histoire sont réels, avec une réelle ambition, une réelle passion, une réelle rage. Ces femmes ont pris la vie à bras-le-corps et l'ont secouée. C'est une lecture magnifique, et un rappel puissant de la signification de notre lignée matrilinéaire. »
Julian Fellowes
« Une histoire hypnotique de filiation mères-filles dans laquelle le personnel est mélangé à l'historique pour un effet remarquable : parfois très émouvant, parfois empreint d'humour noir, il met en scène un éventail de personnages, qu'il s'agisse des danseurs espagnols, des figures célèbres de Bloomsbury ou de l'aristocratie anglaise. Vous ne serez pas capable d'interrompre votre lecture. »
Lady Antonia Fraser -
La nuit de l'indigo
Satyajit Ray
- Les Belles Lettres éditions
- Domaine étranger
- 5 Mai 2017
- 9782251903187
Les onze nouvelles composant ce recueil révèlent la diversité du talent de Satyajit Ray écrivain. Leur coloration fantastique agrémente avec bonheur l'observation de la réalité indienne à laquelle le célèbre cinéaste nous a habitués dans ses films.
Khagam fait froid dans le dos: un homme tue par bêtise un serpent, il se retrouvera quelque temps plus tard dans la peau de ce serpent.
Dans Patol Babu, un vieil acteur dépassé par les progrès du cinéma se berce de ses dernières illusions.
La nuit de l'indigo, nouvelle qui donne son titre au recueil, s'inspire des souvenirs de jeunesse de l'auteur pour dériver vers un étrange récit de réincarnation et de dédoublement de personnalité.
D'autres textes pourraient encore faire songer à Conan Doyle ou Wells, s'ils n'étaient rehaussés par la fantaisie, la magie du « regard » indien.
Comme toute nouvelle réussie, il est difficile de résumer celles de Satyajit Ray, dont tout le charme tient à une couleur, une manière, un rythme originaux. -
« Ce livre éblouissant dissèque la psychopathie, les tendances perverses de la génération Internet, l'art, l'argent, et la nature même de la croyance. [...] Du journalisme tabloïd sans retenue, une forme de reproche à l'Ancien Testament [...] : l'abysse nous attend à la prochaine marche de l'escalier. » James Ellroy « Walter Kirn scrute l'un des plus grands imposteurs de notre époque avec une éloquence remarquable et brillante. Au passage, il étudie aussi ses propres penchants à la tromperie, qui l'ont rendu si réceptif aux mensonges de l'autre. Une performance captivante ! » Edmund White « Il n'y a pas de guide du fou furieux américain plus raffiné que Walter Kirn. Mauvais sang ne saurait mentir est bien plus que l'histoire du soi-disant dandy et "cannibale des âmes" Clark Rockefeller. Ce livre parle du psychopathe latent qui est en chacun de nous. Le mélange de courage, d'honnêteté et d'autoanalyse de Kirn est à la fois puissant et inoubliable. » Gary Shteyngart « Dans ce thriller psychologique intelligent basé sur des faits réels, ce faux Rockefeller est un Gatsby zombie et Walter Kirn, un Fitzgerald post-apocalyptique. » The New York Times Book Review
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La déchéance de Mrs Robinson
Kate Summerscale
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere Bourgois
- 7 Mars 2013
- 9782267024593
En 1844, Isabella Walker épouse en secondes noces l'ingénieur Henry Robinson avec qui elle s'installe à Édimbourg. En 1850, elle rencontre Edward Lane, brillant étudiant en médecine. De dix ans son cadet, il est marié à la fille de Lady Drysdale, qui tient un salon où elle reçoit les intellectuels de l'époque. Au fil du temps, ils nouent une correspondance. Isabella s'éprend de lui et rend compte de cette passion dans son journal intime. Nul ne connaît la réelle teneur de leur relation, mais lorsque Henry découvre ces écrits, en 1855, il décide d'engager une procédure de divorce. S'ensuit un procès houleux devant la cour des Divorces, tribunal laïc créé quelques mois plus tôt. Dans la société victorienne régie par les hommes, la question de l'adultère féminin suscite en effet émotions et préjugés...
À partir d'archives judiciaires et d'articles de presse, Kate Summerscale traite son sujet comme une véritable histoire policière, ménageant le suspense avec art.
« Les reconstitutions des scènes de procès sont vives et captivantes. Les recherches que Summerscale a effectuées sont impeccables et sa narration parfaitement menée et documentée. » (Evening Standard)
« Le cadre de l'histoire est victorien mais le sens de la vie qu'il contient est moderne : non résolu, ce sens demeure ouvert... » (Philip Hensher, The Spectator) -
Quand le ciel se déchire est la somme de toute une vie de réflexions, de sentiments, d'expériences, et se doit d'être savouré. Ceci étant dit, si vous vous retrouvez à dévorer ces nouvelles en un temps record, je vous encourage à le faire. Vous pourrez toujours les relire plus tard ; ce que vous ferez probablement. The New York Times Book Review
Merveilleux, essentiel, irrésistible et souvent étonnant. [...] Toutes les nouvelles de McGuane sont empreintes d'humour. En résulte une succession d'histoires exquises. The Los Angeles Times
Une prose aussi ciselée et impressionnante que les montagnes Rocheuses. [...] L'éclat et l'humour de l'écriture de Thomas McGuane ne manquent jamais de ravir. The Wall Street Journal
Aujourd'hui, il n'y a plus aucun doute : McGuane est un très grand. Christophe Mercier, Le Figaro
McGuane [est] l'un des portraitistes les plus fins de l'Amérique profonde. André Clavel, Le Temps
Pas de sérénité, pas d'équilibre, mais des embardées imprévisibles, soutenues par un rythme qui les accompagne à merveille. [...] Bref, McGuane, spirituel et généreux, nous entraîne dans sa jubilation. Lilian Kerjean, La Quinzaine littéraire -
Un singulier garçon ; le mystère d'un enfant matricide à l'époque victorienne
Kate Summerscale
- Christian Bourgois
- 8 Septembre 2016
- 9782267032291
Juillet 1895. Nathaniel et Robert Coombes, deux frères âgés de douze et treize ans, se retrouvent seuls pendant dix jours. Leur père, marin, vient d'appareiller pour New York. Quant à leur mère, ils assurent à tout le monde qu'elle est partie à Liverpool. Rapidement, la famille, les voisins, s'inquiètent de ne pas la voir revenir. La police arrive sur les lieux alors qu'une odeur pestilentielle envahit la rue. À l'étage, ils découvrent le corps de la mère en état de décomposition avancé. Interpellé, Robert admet avoir tué sa mère à coups de couteau.
Libéré pour bonne conduite après la mort de la reine Victoria, Robert fait partie des contingents d'anciens prisonniers allant peupler les terres nouvelles d'Australie. Sa vie change alors radicalement. Sans que jamais rien ne filtre de son passé.
« Absolument captivant. »
Sarah Waters, The Guardian -
L'envers du temps
Wallace Stegner
- Éditions Gallmeister
- Nature Writing
- 7 Septembre 2017
- 9782404008523
Ambassadeur à la retraite installé à San Francisco, Bruce Mason n'a plus grand chose en commun avec le garçon frêle et révolté parti quarante-cinq ans auparavant de Salt Lake City avec la ferme intention de tirer un trait définitif sur son histoire familiale mouvementée. Mais le voici de retour dans la ville de sa jeunesse pour organiser l'enterrement de sa tante. Au fil de ses déambulations dans les rues familières, ses souvenirs l'entraînent dans un voyage sinueux au coeur de son passé qui l'oblige à renouer avec celui qu'il a été.
Après La Montagne en sucre, vaste fresque d'inspiration autobiographique, Wallace Stegner redonne vie à son alter ego de papier, Bruce Mason, dans un roman profond et poétique jusqu'à présent inédit en français. -
« Sept histoires habilement composées, précises, sensuelles, nourries d'adrénaline, traversées par une sensation de violence sans cesse latente. » Helen Simpson, The Guardian
« Ces histoires nous prennent toujours au dépourvu, contrariant les attentes dramatiques les plus évidentes... et en deviennent ainsi d'autant plus dramatiques. Cette prose est magnifique. » The Times
« Les prouesses de l'écriture de Sarah Hall, déjà justement célébrées par le passé, sont d'autant plus perceptibles au fil de ce recueil. Elle évoque les lieux, les paysages, avec talent et sensualité... Les changements de narration d'une histoire à l'autre sont aussi maîtrisés que saisissants. » Jodie Mullish, The Telegraph
« Sarah Hall est une artiste au talent aussi considérable que concis. Chaque histoire est un bijou. Ainsi rassemblées, elles constituent un recueil au pouvoir extraordinairement sensuel. » The Sunday Times