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LAURA BRIGNON
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Finaliste - Prix du Roman FNAC 2024.
" L'un des plus beaux romans d'amour de cette rentrée." Elle
" Viola Ardone bouleverse." Le Point
« L'amour est incompréhensible, une forme de folie. »
Elba porte le nom d'un fleuve : c'est sa mère qui l'a choisi. Seuls les fleuves circulent librement, lui disait-elle, avant de disparaître mystérieusement. Depuis, Elba grandit seule dans cet endroit qu'elle nomme le monde-à-moitié : un asile psychiatrique, à Naples.
C'est là qu'elle pose son regard d'enfant, sur le quotidien de cette « maison des fêlés, avec dedans plein de gens qui ressemblent à des félins », nourrissant de ses observations son Journal des maladies du mental. Jusqu'au jour où le jeune docteur Fausto Meraviglia décide de libérer les patients, comme le prévoit une loi votée quelques années plus tôt en 1978, et de prendre Elba sous son aile. Lui qui n'a jamais été un bon père apprend le poids et la force de la paternité.
Après le succès du Train des enfants et du Choix, Viola Ardone poursuit son exploration de l'Italie du xxe siècle. Une ode aux mots qui rendent libre et au pouvoir des femmes, par l'une des grandes voix de la littérature italienne d'aujourd'hui. -
Naples, 1946. Amerigo quitte son quartier pour monter dans un train. Avec des milliers d'autres enfants du Sud, il traversera toute la péninsule et passera quelques mois dans une famille du Nord : une initiative du parti communiste vouée à arracher les plus jeunes à la misère après le dernier conflit mondial.
Loin de ses repères, de sa mère Antonietta et des ruelles de Naples, Amerigo découvre une autre vie. Déchiré entre l'amour maternel et sa famille d'adoption, quel chemin choisira-t-il ?
S'inspirant de faits historiques, Viola Ardone raconte l'histoire poignante d'un amour manquée entre un fils et sa mère. Immense succès en Italie et en cours de traduction dans 29 pays, ce roman remarquable révèle une auteure d'exception.
« Le Train des enfants est une histoire qu'il fallait absolument raconter, et Viola Ardone le fait avec passion et maestria. » Il Corriere della Sera -
"Tous les mercredis soir, Minuccia et Uvaspina attendaient la mort de leur mère.' Ainsi s'ouvre cette fascinante chronique familiale emmenée par la mère, Graziella dite la Dépareillée. Fantasque et mélodramatique, elle a rencontré son mari, le notaire Pasquale Riccio, à un enterrement pour lequel elle avait été engagée comme pleureuse. Issue des quartiers populaires, la Dépareillée a quitté les venelles sales et cacophoniques pour les bords de mer cossus, mais reste possédée par une profonde tristesse. Tous les mercredis soir, quand Pasquale quitte l'appartement, elle feint sa propre mort devant les yeux ébahis de ses enfants. Uvaspina tient son surnom d'une baie que l'on presse et dont le jus sert à guérir les maux d'autrui. Il est habitué, depuis toujours, à supporter les moqueries de ses camarades, la honte de son père et la férocité de sa soeur, Minuccia. Habitée par une sombre force, elle est prise de colères terribles qui la transforment en une toupie ravageuse détruisant tout sur son passage. Le dernier protagoniste n'est autre que Naples, cette ville aux entrailles bouillonnantes, avec ses quartiers tendus vers le ciel, ses tentacules immergés dans la mer. C'est précisément entre ville et mer qu'Uvaspina rencontre Antonio, le pêcheur aux yeux vairons, qui lui racontera mille et une histoires. Mais cette idylle ne saurait durer. À l'image du Vésuve surplombant la ville, le drame ne demande qu'à être réveillé.
Monica Acito nous livre un premier roman d'une rare intensité, une histoire magique empreinte d'amour et de folklore. -
" Massimi creuse son sillon dans les pas des grands." Le Point
Après L'Ange de Munich, Fabiano Massimi orchestre un thriller haletant autour d'une tragédie qui a changé le cours de l'histoire: l'incendie du Reichstag.
Sigfried Sauer, ancien commissaire de la police de Munich, est appelé d'urgence à Berlin : Rosa, la femme qu'il aime, a disparu après avoir rejoint la Résistance. Dans une ville en proie à un climat politique d'une violence extrême depuis qu'Adolf Hitler a été nommé chancelier, où jeux de pouvoir et rumeurs d'attentats se multiplient, une sordide affaire inquiète la police : des jeunes femmes sont assassinées, après avoir été défigurées. Sauer, terrifié à l'idée de découvrir Rosa parmi elles, se joint à l'enquête, sans imaginer jusqu'où elle le mènera...
Lorsque, le soir du 27 février 1933, un incendie détruit le Reichstag, la tension monte d'un cran. Hitler et Gring désignent aussitôt les coupables les communistes avant de décréter l'État d'urgence et prendre les rênes du pays.
Mais qui est réellement à l'origine de l'attentat ? Y a-t-il un lien entre la série de meurtres et cet acte criminel ? Nul ne le sait. Sauf, peut-être, Sauer...
Fabiano Massimi, lauréat du Prix des lecteurs du Livre de Poche 2022 pour L'Ange de Munich, restitue avec maestria l'atmosphère oppressante du Berlin d'avant-guerre et confirme sa place de maître du thriller historique.
" Un thriller rondement mené." Le Figaro -
Les enfants du massacre
Giorgio Scerbanenco
- Gallmeister
- Les enquêtes de Duca Lamberti
- 4 Avril 2024
- 9782404024318
Troisième volet et joyau des aventures de Duca Lamberti : un chef-d'oeuvre du genre.
Une salle de classe, un tableau noir rempli de dessins obscènes et le cadavre d'une femme entièrement nue, atrocement battue.
La victime est Matilde Crescenzaghi, jeune institutrice dans une école du soir fréquentée par onze garçons particulièrement difficiles. Ses élèves sont les premiers suspects, mais ils s'accusent les uns les autres et l'enquête semble au point mort.
Duca Lamberti est prêt à tout pour résoudre cette affaire d'une violence hallucinante.
Entre interrogatoires et rencontres interdites, le détective entame une descente aux enfers dans l'Italie des laissés pour compte et des marginaux. -
Entre rage et espoir, la seule bataille qui compte à l'adolescence : celle pour devenir soi-même.
C'est au bord de ce faussement paisible lac de Bracciano, ancien cratère aujourd'hui rempli d'eau dans la banlieue de Rome, que la jeune Gaïa vient s'installer avec sa famille.
Sa mère Antonia, femme fière jusqu'à l'entêtement s'occupe seule d'un mari handicapé et de quatre enfants. Pauvre et honnête, Antonia a l'esprit combatif et elle inculque à sa fille Gaïa le seul principe qui vaille : ne compter que sur elle-même.
Et Gaïa apprend : à ne pas se plaindre, à lire des livres, à se défendre, toujours hors de propos, hors de la mode, hors du temps. Mais sa violence, imprévisible et tapie telle un serpent, ne cesse de grandir. -
Là où l'horizon est plat, je ne tiens pas : une vie hors des sentiers
Louis Oreiller, Irene Borgna
- Glénat Livres
- Hommes et montagnes
- 22 Mai 2019
- 9782823301229
« Le plus beau livre de montagne de cette dernière année... »Paolo Cognetti, prix Médicis étranger 2017 pour Les huit montagnes« La montagne m'a vu naître, elle m'a nourri, m'a appris, m'a protégé. Alors je suis devenu le seigneur des corniches rocheuses, la sentinelle des cols reculés, le maître des moraines isolées. Je règne sur ce royaume de pierres non parce qu'il est à moi, mais parce que je lui appartiens. La montagne m'a accepté auprès d'elle et je suis devenu son gardien respectueux, le berger de ses bouquetins, en toutes saisons et par tous les temps. » Louis Oreiller est né en 1934 dans le Val d'Aoste, à Rhêmes-Notre-Dame, aux confins sauvages du parc du Grand-Paradis, à 1 700 mètres d'altitude. La montagne ne lui a jamais inspiré ni défi ni performance. Elle est sa terre et son ciel, un horizon avec lequel il fait corps. Pour conjurer la pauvreté, il a été braconnier, contrebandier... Puis il a pu changer de camp, devenant garde-chasse et finalement garde du parc national. Une vie éloignée des sentiers balisés par la société, le plus souvent à l'écart des hommes, dans une vallée que les avalanches coupaient autrefois du monde six mois par an. Une vie à caresser la roche et la glace, à parler aux arbres et aux marmottes, à suivre le vol des aigles et à veiller sur les mouflons. Une vie en communion avec la montagne. Le monde de Louis Oreiller va disparaître, enseveli sous le déferlement de la modernité. Alors sa parole, rare, résonne de toute la puissance des éléments. À qui, comme Irene Borgna, sait l'écouter, elle semble poésie et sagesse. Il n'est pas tout d'avoir de la mémoire, encore faut-il la langue de Louis et son esprit libre pour nous conduire là-haut, où l'air est plus pur et les pensées plus claires.
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Le chien, la neige, un pied
Claudio Morandini
- Éditions Anacharsis
- FICTIONS
- 1 Septembre 2017
- 9791027901944
Avec Le chien, la neige, un pied, Claudio Morandini compose un conte cruel, une de ces histoires fascinantes et terribles qu'on se raconte le soir à la veillée.
Adelmo Farandola vit seul dans son chalet perdu dans la montagne. Depuis un temps immémorial. Les années ont passé, identiques à elles-mêmes. Quoique. Adelmo Farandola n'a pas le souvenir très lucide. Les saisons s'empilent dans sa mémoire comme en un brouillard indistinct.
Une longue grisaille vécue à l'écart des hommes, dans une solitude absolue, entretenue, revêche, un peu méchante. Mais cet hiver-là surgit un chien. Bavard. Pétulant. La truffe en éveil. Il adopte Adelmo Farandola.
Au printemps, la fonte des neiges révèle peu à peu un pied humain non loin de leur cabane. À qui appartient-il ? Qui l'a mis là ? Adelmo Farandola ne se souvient pas très bien des événements de l'an passé...
Claudio Morandini a obtenu avec Le chien, la neige, un pied le prestigieux Premio Procida-isola di Arturo-Elsa Morante 2016. Auteur d'une demi-douzaine de romans, il est regardé comme un écrivain des plus prometteurs en Italie.
Claudio Morandini a obtenu avec Le chien, la neige, un pied le prestigieux Premio Procida-isola di Arturo-Elsa Morante 2016. Auteur d'une demi-douzaine de romans, il est regardé comme un écrivain des plus prometteurs en Italie. -
La narratrice est une jeune ethnomusicologue venue enquêter sur des chants de bergers entendus au-dessus de Crottarda, village enfoui au fond d'une vallée privée de soleil. Plongé dans une perpétuelle pénombre, il trempe dans une humidité froide et dévorante, qui n'empêche guère ses habitants de se faire facétieux, à l'occasion.
À l'arrivée des rares visiteurs, ils se donnent des allures de monstres difformes auxquelles la grisaille ambiante prête un air de réalité. D'abord bien accueillie, la jeune chercheuse va se trouver pourtant en butte à leur inexplicable hostilité. Bientôt, leurs pitreries deviennent inquiétantes, mais elle s'enfonce malgré tout dans les mystères spongieux qui enserrent Crottarda.
Auteur d'une demi-douzaine de romans, Claudio Morandini est reconnu comme l'un des écrivains les plus originaux en Italie, le créateur d'un univers littéraire qui lui est propre, ancré dans un registre oscillant entre le fantastique, le burlesque et l'irréel. -
" Habituons-nous à l'idée que nous passons une grande partie de notre vie à avoir tort. Nous prenons tous de bonnes et de mauvaises décisions. La véritable différence se situe entre ceux qui sont prêts (et prompts) à reconnaître les mauva ises et à les rectifi er, et ceux qui cherchent à les dissimuler, à eux-mêmes et aux autres.
Faire preuve de gentillesse et de courage (ces deux qualités sont inséparables), c'est assumer la responsabilité de nos actions et de notre être au monde. "
Ce livre bref et fort décortique les travers et les simplifi cations de nos débats démocratiques, et nous apprend à travers moult exemples à pratiquer, individuellement et collectivement, la gentillesse et le courage : pour surmonter la peur, la colère, et vivre avec la complexité, le doute et l'humour. -
Carmine Crocco, né dans une famille de petits paysans du Midi de l'Italie, devint, entre 1861 et 1864, le « général des brigands » du Mezzogiorno. S'opposant aux forces libérales engagées dans l'unité du pays sans jamais abandonner ses activités de brigandage, il sema le feu et la désolation avant de se constituer prisonnier. Condamné à la perpétuité, il écrivit son autobiographie depuis sa cellule de bagne.
Ces pages, retraçant selon lui la voie du crime, dépeignent un homme issu d'une terre déshéritée, porté par une rage et une ambition gigantesques. Tour à tour matois, sincère, séduisant, cynique ou repoussant, Carmine Crocco se livre à l'édification d'un étrange autoportrait, méditatif ou arrogant, pour planter au bout du compte la figure protéiforme d'un homme de peu en quête de grandiose.
Que le Risorgimento ait été une oeuvre d'unification ou la conquête du Sud par le Nord, l'Italie vacille encore aujourd'hui au souvenir de ces jours terribles, dont Crocco cristallise toutes les contradictions. -
Les atrocités des pirates ; récit véridique des souffrances sans exemple endurées par l'auteur pendant sa captivité parmi les pirates de l'île de Cuba ; avec l'exposé des outrances barbares de ces forbans inhumains
Aaron Smith
- Éditions Anacharsis
- FAMAGOUSTE
- 20 Janvier 2016
- 9791027901395
À l'été 1822, au large de Cuba, Aaron Smith était capturé par des pirates alors qu'il s'en retournait de la Jamaïque en Angleterre. Le malheureux fut retenu des mois durant parmi eux et participa à leur vie de rapines. Arrêté par les autorités espagnoles, il fut ensuite livré à la justice britannique, qui lui intenta, en 1823, un procès pour actes de piraterie.
Verdict : acquitté.
Certains des témoins de ce procès avaient pourtant reconnu en lui tout simplement le chef des pirates qui, le visage barbouillé de poudre à canon et le sabre d'abordage au poing, les avait soulagés de leurs biens au large du récif cubain...
En 1824, il faisait paraître à Londres Les Atrocités des pirates, un livre caméléon à la fois roman d'aventures et plaidoyer en faveur de son innocence.
Il n'en fallait pas davantage pour que l'on menât autour de cet équivoque personnage une enquête approfondie, dont les conclusions extraordinaires dévoilent une page sensationnelle de l'histoire universelle de la piraterie.